[Tours] Solidarité avec les émeutiers des Fontaines et du Sanitas

Face-à-face tendu dans un quartier de Tours

Depuis dimanche, des groupes de jeunes du quartier du Sanitas, à Tours (37), défient police et CRS en caillassant et incendiant des véhicules.

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Plusieurs dizaines de jeunes, très mobiles, caillassent et incendient des véhicules au Sanitas, à Tours.

Deux quartiers de Tours sont sous tension depuis plusieurs jours. Dimanche à l’aube, 24 voitures étaient incendiées dans le quartier des Fontaines. En fin de journée, c’est le quartier du Sanitas, un autre quartier sensible de Tours, situé à quelques centaines de mètres, qui s’enflammait : vers 18h30, une cinquantaine de jeunes s’en est pris à un 4×4 qui passait à petite vitesse, en raison de travaux. Un caillassage apparemment gratuit qui a laissé le conducteur et les deux enfants assis à l’arrière du véhicule sous le choc, et un véhicule criblé d’impacts. Presqu’au même moment, une autre voiture brûlait dans le même quartier.

La présence de nombreux véhicules de police, puis de CRS, appuyés par l’hélicoptère de la gendarmerie et son puissant projecteur dès le dimanche soir n’a pas mis fin aux échauffourées. Lundi, des jeunes s’en sont à nouveau pris à des véhicules, au hasard, ainsi qu’aux voitures de la police, utilisant les gravas qui parsèment le chantier du tram, dont la ligne traversera le quartier d’ici fin 2013.

Mardi encore, les jeunes ont maintenu la pression dans le quartier : un bus de ville et une voiture de police ont été caillassés en plein après-midi ; le soir, au moins quatre voitures et un camping-car étaient incendiés.

Cinq mois avec sursis pour un étudiant de 19 ans

Mercredi, le calme semblait revenu, sur le terrain du moins. Pas d’incident particulier n’a été signalé dans la journée, durant laquelle plusieurs patrouilles mobiles surveillaient le quartier. Une compagnie de CRS appelée en renfort devait se déployer pour la nuit. Parmi les jeunes participant aux échauffourées – majoritairement des adolescents et de jeunes adultes – seuls cinq ont été interpellés. L’un d’entre eux, âgé de 18 ans et connu des services de police, a été jugé en comparution immédiate mardi, et condamnée à trois mois de prison ferme pour avoir insulté des policiers.

Hier, deux mineurs et deux majeurs étaient présentés au tribunal de Tours en comparution immédiate. Un des mineurs a été relâché, faute de preuves, le second, présenté devant le juge des enfants, a fait l’objet d’une mesure d’éloignement. Un homme âgé de 36 ans, sujet à des problèmes d’alcool et de psychiatrie, a été condamné à trois mois de prison pour propos insultants contre des policiers. Un étudiant de 19 ans a été condamné à 5 mois avec sursis pour sa participation aux dégradations d’une voiture. Il portait un Tazer au moment de son interpellation.

Quatre voitures brûlées dans la nuit

Quatre voitures ont brûlé dans la nuit de mercredi à jeudi : 3 sur la place de Varennes (le feu s’est propagé à deux autres autos), derrière les voies ferrées près de l’avenue Edouard Vaillant, et une dans le quartier Maryse Bastié. Dans ce même secteur ainsi qu’à Saint-Pierre-des-Corps, des poubelles ont brûlé.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (lanouvellerepublique.fr, 1er novembre 2012)


Sanitas : quatre interpellations dans la nuit de mardi à mercredi

Deux mineurs et deux majeurs ont été interpellés au Sanitas. Les adultes ont été condamnés hier à des peines légères en comparution immédiate.

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Le feu mis au camping-car mardi s’est propagé ensuite à deux voitures dans le quartier du Sanitas, à Tours.

Une fois la nuit tombée, mardi, la situation est redevenue tendue dans le quartier du Sanitas, où trois voitures ont été détruites. Le feu mis à un camping-car, dans lequel se trouvait une bouteille de gaz qui, heureusement, n’a pas explosé, s’est propagé ensuite à deux voitures garées à côté.

Dans la nuit, la police a interpellé quatre personnes : deux mineurs de 14 et 15 ans, et deux majeurs. L’un des jeunes a été relâché, faute de preuve. L’autre a été mis en examen et présenté au juge des enfants qui a pris une mesure d’éloignement de Tours.

Les deux adultes ont été jugés en comparution immédiate dans la journée. Le premier, Karim B…, devait répondre de rébellion. Repéré par la police pour ses propos insultants, il titubait et ne semblait dans son état normal.

Cet homme de 36 ans, qui vit de l’allocation adulte handicapé et avec l’APL, a passé un an et demi en psychiatrie. Il est toujours suivi par un service ambulatoire et prend beaucoup de médicaments. Le procureur requiert trois mois d’emprisonnement et ne s’oppose pas à un aménagement de la peine.

Pour défendre son client, l’avocat insiste sur son problème d’alcool et sa santé mentale. Le prévenu a été condamné à trois mois de prison mais a été laissé libre en attendant d’être convoqué par un juge d’application de peines.

Règlement de comptes entre bandes

L’autre prévenu était un étudiant en première année, âgé de 19 ans, et poursuivi pour avoir participé à la dégradation d’une voiture. Il était aussi en possession d’un Tazer. Il sera aussi bientôt auditionné par la police pour une affaire de détention de sabre qui semble entrer dans le cadre d’un règlement de compte entre bandes.

Mardi soir, l’homme, reconnaissable par sa veste rouge, a été aperçu, en compagnie d’autres jeunes, par un habitant du quartier en train de donner des coups dans sa voiture. Le groupe avait insulté le propriétaire du véhicule qui avait assisté à la scène depuis son balcon.

Les affrontements auraient pour origine un mauvais échange de regards, la semaine dernière, entre deux groupes qui circulaient en voiture aux Atlantes, à Saint-Pierre-des-Corps : l’un venait de Paris et l’autre de Tours.

Au parquet, le procureur Trippier requiert six mois avec sursis car le prévenu n’a pas de casier. Avocat de la défense, Me Boisgard estime que son client n’est pas le seul à porter une veste rouge avec trois bandes d’une marque bien connue. Il plaide la relaxe. Jugement : cinq mois avec sursis. L’étudiant est ressorti libre.

L’hélicoptère des gendarmes est-il nécessaire au Sanitas ?

Beaucoup de personnes s’étonnent et trouvent même disproportionnée l’intervention de l’hélicoptère au-dessus du Sanitas. Hier soir encore, pour la troisième fois, il a lentement survolé le secteur à basse altitude.

Grâce à son puissant projecteur, il éclaire les groupes de « caillasseurs » qui, une fois repérés, s’empressent de disparaître. Dans le monde du spectacle, le grand projecteur qui éclaire la scène et qui se focalise sur l’artiste, s’appelle la « poursuite ». Il en va presque de même avec celui de l’hélicoptère.

Les policiers au sol restent en lien permanent avec l’appareil : « Son utilisation est très intéressante pour obtenir des renseignements sur les mouvements en temps réel. Il permet de voir les endroits les plus éclairés mais aussi les moindres recoins plus ou moins sombres. » D’en haut, les forces de l’ordre disposent d’une vue complète.

« Le but est vraiment de faire cesser les incendies de voitures très préjudiciables aux habitants. Les policiers savent faire le distinguo entre les groupes de jeunes qui se trouvent dehors pour s’amuser ou aller se restaurer à l’extérieur et ceux qui détruisent les biens », explique la directrice départementale de la sécurité publique, Brigitte Pommereau.

L’hélicoptère facilite aussi le repérage des départs de feu afin que les secours interviennent le plus rapidement possible. Il se tient prêt au décollage dès la moindre alerte.

Dans la journée, il n’a pas eu à intervenir, la situation s’étant calmée par rapport à la veille. Deux feux ont été allumés à des containers certainement par imitation des événements précédents et des pierres ont été jetées contre un bus mais, cette fois, à Saint-Pierre-des-Corps.

Au quotidien, l’hélicoptère de la gendarmerie est affecté à des opérations de surveillance du trafic, notamment pour le respect des distances sur le réseau secondaire ou l’autoroute, toujours en liaison avec des équipes au sol.

Il contribue souvent aussi à la recherche de personnes disparues, allant jusqu’à survoler la Loire ou le Cher en cas de suspicion de suicide.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (lanouvellerepublique.fr, 1er novembre 2012)


Sanitas : une interpellation après les caillassages

Un bus et une voiture de police ont essuyé des jets de pierres, hier après-midi. Un déploiement de policiers s’est vite mis en place.

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Avec les vacances, beaucoup de jeunes restent dehors toute la journée.

Trois mois ferme pour insultes

Trois jours après le début des violences aux Fontaines et au Sanitas, la tension reste vive notamment autour de la place Saint-Paul, devant la station-essence. Hier encore, des véhicules se sont fait caillasser en plein après-midi : un bus de Fil bleu vers 15h puis une voiture de police une heure plus tard.

De nombreux agents ont alors été déployés dans le quartier, bien visibles de tous les jeunes, souvent en casquette et en capuche. L’un d’eux a d’ailleurs été interpellé puis conduit au commissariat central pour y être auditionné. Il appartiendra au parquet, en fonction des éléments dont il dispose, de poursuivre ou non cette personne.

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De nombreux renforts sont venus dans le quartier du Sanitas en milieu d’après-midi.

Face à une telle montée de violence, beaucoup de gens s’interrogent sur les causes de ce malaise qui, et ce n’est certainement pas un hasard du calendrier, se déclenche dès le début des vacances. Ils brûlent les containers, les deux-roues (deux lundi) et s’en sont même pris à un véhicule de pompiers.

Les enquêteurs et les observateurs essaient de trouver une explication. Il n’est même pas évident qu’hormis la proximité géographique, il y ait un lien entre les 25 voitures brûlées dimanche matin aux Fontaines et les caillassages au Sanitas.

Dans le premier cas, les policiers ont essayé d’interpeller deux jeunes qui ont peut-être allumé les trois foyers d’incendie (voir NR d’hier). Dans le second, ils ne sont plus deux mais des dizaines d’autres prêts à ramasser des pierres sur le sol pour les jeter sur tout ce qui leur déplaît. Au risque de blesser quelqu’un ou pire… Une chose est sûre : la situation ne pourra perdurer ainsi pendant les deux semaines de vacances.

Voitures incendiées : des CRS en renfort au Sanitas

Pour maintenir le calme au Sanitas, une compagnie de CRS de Béthune s’installe dans le quartier tourangeau, ce mercredi soir. Elle doit rester plusieurs jours.

Mercredi après-midi, la situation était beaucoup moins tendue que la veille, même si un bus a essuyé un jet de pierres à Saint-Pierre-des-Corps.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (lanouvellerepublique.fr, 31 octobre 2012)


Sanitas : un 4×4 Mercedes caillassé

Après un dimanche matin tendu aux Fontaines, la soirée a aussi dégénéré au Sanitas, à Tours. Vers 18h30, un 4×4 noir Mercedes roulait lentement, comme d’autres voitures, à cause des travaux, au niveau de Saint-Paul, près de la station-essence.

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Les policiers ont renforcé hier leur dispositif au sol tandis que l’hélicoptère de la gendarmerie survolait le quartier à basse altitude.

Ce conducteur avait bien vu que des jeunes le regardaient d’un mauvais œil mais il n’imaginait pas vivre un cauchemar les minutes suivantes. Avec deux enfants (2 et 9 ans) à bord, le véhicule a été pris pour cible par une cinquantaine de jeunes. Sans autre raison que celle de la haine d’une belle voiture, ils l’ont caillassée.

En quelques minutes, les impacts de pierre ont provoqué de multiples trous sur la carrosserie. Les jets ont été tellement nombreux que le pare-brise a explosé. Surmontant sa peur, le conducteur est descendu pour signaler que des enfants se trouvaient dans l’auto.

Quelques jeunes ont alors arrêté de lancer des projectiles mais d’autres ont continué. Les enfants ont été choqués. Par chance, personne n’a été blessé. Les occupants du véhicule ont ensuite réussi à repartir. La facture pour les réparations avoisinerait les 2.500 euros.

Un hélicoptère surveille le quartier

Les voyous qui ont procédé à cet acte de vandalisme ont pu penser que le propriétaire d’une aussi belle voiture pouvait payer les dégâts. Il devra, pour cela, demander l’aide de sa famille car il n’a rien d’un richissime homme d’affaires. Ce véhicule coup de cœur a été acheté d’occasion un peu plus de 9.000 euros. Rappelons que, dimanche, après 19 h, une voiture a aussi brûlé au Sanitas.

Hier soir, des jeunes s’en sont à nouveau pris à des véhicules de particuliers et de la police et les ont aussi caillassés. Les forces de l’ordre ont alors fait appel à l’hélicoptère de la gendarmerie qui, avec son puissant phare, a surveillé les lieux en volant à basse altitude. L’appareil était en lien avec les policiers au sol. L’effet a été immédiat : les jeunes se sont vite dispersés tandis que, dans le quartier, de nombreux habitants commentaient entre eux les événements.

Comme la veille, des CRS sont arrivés en soirée pour maintenir une présence policière afin d’éviter de nouveaux débordements.

Nouveau caillassage au Sanitas

Cet après-midi, les forces de l’ordre ont, à nouveau, déployé d’importants moyens dans le quartier du Sanitas à Tours. Un bus et des policiers auraient essuyé un caillassage, un peu plus tôt. De nombreux contrôle d’identité été effectués. L’ambiance était assez tendue, notamment autour du rond-point Saint-Paul.

3 mois ferme pour avoir insulté les policiers

Un jeune de 18 ans a été condamné mardi en comparution immédiate à 3 mois d’emprisonnement ferme pour avoir insulté des policiers dimanche matin, au Sanitas. Un petit groupe d’une quinzaine d’individus avaient insulté une patrouille et lancé quelques pierres. Le prévenu a reconnu avoir insulté les policiers après avoir été contrôlé, mais pas avant. Le procureur a requis 6 mois d’emprisonnement avec un mandat de dépôt. Le tribunal a condamné le prévenu à 3 mois ferme, avec un mandat de dépôt.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (lanouvellerepublique.fr, 30 octobre 2012)


Voitures brûlées : deux suspects en fuite

Les Fontaines. Après un dimanche noir avec 25 voitures brûlées, deux suspects poursuivis par la police ont réussi à s’enfuir.

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Assurée au tiers, une habitante du quartier redoute que l’assurance ne l’indemnise pas ou prou après la destruction de sa voiture garée à côté du local à poubelles.

Dans le quartier des Fontaines, l’heure était hier à la colère et à la désolation. Vingt-cinq voitures ont pris feu dimanche, peu après 6h : dix voitures ont d’abord brûlé puis les flammes se sont propagées à quinze autres.

Trois foyers distincts ont été découverts : place Massenet, place Charles-Garnier et rue d’Ingres. Une course-poursuite a eu lieu dimanche matin entre la police et deux suspects, visages masqués par une capuche et une écharpe mais ils ont réussi à échapper aux forces de l’ordre à hauteur de la « dalle », c’est-à-dire la partie supérieure du centre commercial.

Une vidéosurveillance ?

Toutes les voitures n’étaient pas encore dégagées hier. Celle d’une habitante d’une tour de 18 étages se trouvait toujours sur place, calcinée à côté d’un local à poubelles qui a été incendié. Certainement à cause du vent, les flammes ont gagné sa Twingo achetée d’occasion fin août-début septembre. « Et maintenant, comment vais-je faire avec quatre enfants à charge ? Ce véhicule, j’en avais besoin, j’ai trimé pour le payer. À 32 ans, c’était ma première voiture et elle est réduite en cendres. Personne ne me fera crédit pour en acheter une autre. Je n’en ai pas les moyens. Je venais de la faire passer au contrôle technique, j’avais acheté un auto-radio, un siège-bébé et des clés USB qui étaient restés à l’intérieur. »

Assurée au tiers, elle redoutait hier de devoir payer de sa poche l’enlèvement de l’épave. Avec anxiété, elle attendait de rencontrer son assureur pour savoir si elle pouvait être dédommagée.

L’une de ses voisines partie travailler dimanche, à 6h, n’avait rien remarqué d’anormal mais, ensuite, « depuis la gare de Tours, je sentais l’odeur de brûlé ! Par prudence, je ne me gare jamais à côté des poubelles car les containers sont souvent incendiés ». Après le sinistre, les riverains demandent que le prochain local ne soit plus en bois, à l’extérieur, mais enterré. Beaucoup se disent aussi favorables à l’installation d’une vidéosurveillance.

Appel à témoins aux Fontaines

La police lance un appel à témoins pour demander aux habitants des Fontaines (rues Charles-Garnier, place Ingres et place Jules Massenet) qui auraient des informations qui pourraient être utiles dans l’enquête en cours sur les incendies de véhicules commis dimanche 28 octobre, vers 6h10, de les communiquer. Elles seront reçues sous X, c’est-à-dire de manière anonyme.

Dans ce cas, contacter le commissariat de police de Tours au 02.47.xx.xx.xx.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (lanouvellerepublique.fr, 30 octobre 2012)


Nuit chaude aux Fontaines : véhicules et poubelles en feu

Les habitants se sont réveillés, hier matin, au son des sirènes de pompiers. Des incendies volontaires ont détruit dix véhicules, endommagé quatorze autres et un local à poubelles.

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Spectacle de désolation, hier matin, aux Fontaines : treize véhicules et un local à poubelles ont été réduits en cendres.

Place Ingres, hier matin, au beau milieu du quartier des Fontaines, les habitants contemplaient, incrédules, le spectacle des voitures calcinées. Quelques heures plus tôt, la plupart des riverains avaient été réveillés par les sirènes des pompiers. Parfois aussi par le bruit fait par les vitres des véhicules en train d’exploser.

« Je croyais que c’étaient des pétards ou même des coups de feu, explique une voisine. Je suis descendue et j’ai vu plein de gens qui regardaient. D’habitude, je gare ma voiture ici… »

Sur le quartier, flottait alors une odeur d’essence et de fumée. À côté des carcasses calcinées, une poussette et un ballon avaient, eux aussi, été dévastés par les flammes.

« On a le droit à ce genre de choses une fois par an, commente un retraité qui habite le quartier. Cela fait peur. Et comment vont faire tous ces gens pour aller travailler demain matin ? »

Un peu plus loin, place Massenet, un jeune couple prenait en photo les dégâts occasionnés par le feu sur sa voiture. « C’est un véhicule qu’on a depuis cinq mois, précise le jeune homme. La police nous a réveillés ce matin pour nous dire que notre voiture avait été endommagée. Nous avons appelé notre assureur mais il faudra le recontacter demain. Nous travaillons tous les deux et nous avons besoin d’une voiture pour aller au travail. »

Le jeune couple – choqué par l’événement – envisage purement et simplement « de chercher un autre logement ».

Place Charles-Garnier, le spectacle n’était pas très différent. Une femme, mère de quatre enfants en bas âge, se lamentait devant son véhicule réduit en cendres. Sa petite Twingo a eu le malheur d’être garée à côté du local à poubelles lui aussi entièrement détruit.

« Il faudra que vous alliez demain au commissariat pour porter plainte », explique à la dame un voisin attentif. Au total, dix voitures ont entièrement brûlé, quatorze ont été endommagées et deux ont eu les vitres brisées.

La directrice départementale de la sécurité publique, le commissaire Brigitte Pommereau, promettait dès hier « de mettre tous les moyens en œuvre pour identifier les auteurs ». Elle a également ordonné des renforts de police dans le quartier pour les nuits et les journées à venir.

DERNIÈRE MINUTE. Hier, vers 19h, les pompiers sont intervenus pour éteindre un feu de voiture allée de Montrésor, au Sanitas.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Caroline Devos, lanouvellerepublique.fr, 29 octobre 2012)


Voitures incendiées, cette nuit, aux Fontaines

Plusieurs feux de voitures se sont déclarés simultanément, ce matin, dans le quartier des Fontaines à Tours. Les habitants sont en colère.

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Place Ingres, neuf véhicules ont été totalement détruits par le feu.

Les habitants du quartier des Fontaines, à Tours, se sont réveillés, ce matin, avec une odeur de fumée flottant autour de leurs immeubles. Place Ingres, les riverains se sont groupés aux abords des carcasses calcinées de neuf véhicules qui ont été totalement détruits par le feu, à l’aube. Vers 6h45, les locataires des appartements situés aux alentours ont entendu du bruit, provenant de l’explosion des fenêtres des voitures incendiées.

« J’ai cru que c’étaient des pétards ou des coups de feu, explique une voisine. Mais, en regardant par la fenêtre, j’ai vu les flammes ». Un peu plus loin place Massenet, trois véhicules ont aussi été touchées par le feu. Enfin, place Charles Garnier, le local à poubelles et une voiture stationnée à proximité ont été entièrement ravagés.

La police a ouvert une enquête pour retrouver les auteurs de ces incendies manifestement volontaires. Au total, dix voitures ont été totalement détruites, quatorze ont été endommagées et deux ont eu les vitres brisées.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (lanouvellerepublique.fr, 28 octobre 2012)

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