Afrique du Sud : la police disperse des grévistes d’une mine de charbon
La police sud-africaine a indiqué jeudi avoir tiré des gaz lacrymogènes pour disperser des grévistes près d’une mine de charbon de l’est du pays, au lendemain de la mort de deux mineurs, tués par des vigiles alors qu’ils tentaient de s’emparer de l’armurerie de la mine.
« Il y avait environ 200 mineurs qui bloquaient la route entre Dundee et Dannhauser (où est située la mine, ndlr). Quand la police est arrivée, ils sont devenus violents, et la police a dû utiliser des gaz lacrymogènes pour les disperser », a raconté à l’AFP le porte-parole de la police Jay Naicker.
Ces échauffourées n’ont fait aucun blessé a-t-il précisé.
Selon un responsable syndical présent sur place, les manifestants n’étaient pas hostiles.
« J’étais là au moment des faits, et personne n’a été violent », a affirmé Lucky Zama, responsable régional du Syndicat national des mineurs (NUM).
La mine de charbon bitumineux de Magdalena, exploitée par le groupe canadien Forbes & Manhattan Coal à Dannhauser, est perturbée par une grève depuis le 17 octobre, une partie du personnel réclamant d’un doublement du salaire de base à 7.000 rands (620 euros) par mois et six mois de congé maternité pour les employées.
La production y a été totalement arrêtée par la direction après la mort des deux mineurs, mercredi.
L’Afrique du Sud est touchée depuis début août par une vague de grèves sauvages démarrée dans le sang à la mine de platine de Marikana (nord), et qui s’est étendue à d’autres mines de platine, d’or, de chrome ou de fer.
La situation tendait cependant à revenir à la normale ces derniers jours, à l’exception notable des opérations d’Amplats, numéro un mondial du platine, et de plusieurs mines de charbon.
Presse esclavagiste (Agence Faut Payer, 1er novembre 2012)
Afrique du Sud : deux grévistes tués dans une mine de charbon
Deux grévistes ont été tués mercredi par des gardes de sécurité alors qu’ils tentaient de pénétrer dans l’armurerie d’une mine de charbon de l’est de l’Afrique du Sud, a indiqué la police.
Une centaine de grévistes ont tenté de prendre d’assaut l’armurerie de la mine de Magdalena, exploitée par le groupe canadien Forbes & Manhattan Coal près de Dannhauser, dans le nord du KwaZulu-Natal (est), quand ils en ont été empêchés par des vigiles, a raconté le colonel Jay Naicker.
Vers 10H30 (08H30 GMT, ndlr), certains des mineurs ont apparemment essayé de rentrer par effraction dans une armurerie de la mine, et ils ont été dispersés par les services de sécurité de la mine, a-t-il décrit dans un communiqué.
Il semble que les vigiles ont pourchassé les manifestants jusqu’à un bidonville proche de la mine, et que des tirs coups de feu ont été tirés, blessant deux hommes. Les deux hommes ont été transportés (à l’hôpital) pour être soignés, mais sont morts de leurs blessures, a-t-il poursuivi.
La police a saisi des armes et ouvert une enquête, a-t-il précisé.
Afin d’assurer la sécurité de tous nos employés et de protéger nos actifs, nous avons pris la décision de suspendre toutes les opérations jusqu’à nouvel ordre, a indiqué dans un communiqué le PDG de Forbes & Manhattan Coal, Stephan Theron.
La mine de charbon bitumineux de Magdalena est perturbée par une grève depuis le 17 octobre, une partie du personnel réclamant d’importantes augmentations de salaires.
L’Afrique du Sud est touchée depuis début août par une vague de grèves sauvages démarrée dans le sang à la mine de platine de Marikana (nord), et qui s’est étendue à d’autres mines de platine, d’or, de chrome ou de fer.
La situation tendait cependant à revenir à la normale ces derniers jours, à l’exception notable des opérations d’Amplats, numéro un mondial du platine, et de plusieurs mines de charbon.
Presse esclavagiste (Agence Faut Payer, 31 octobre 2012)