Samedi 13 octobre aux Pavillons sauvages, aprem et soirée de soutien au CAJ (caisse d’autodéfense juridique)
LE CAJ DÉBARQUE !!
La police contrôle, pacifie, tue, la justice enferme. La répression n’est pas aveugle et encore moins anodine. Elle vise celles et ceux qui, malgré une position dans la société qui les voudrait pauvres et dociles, refusent ce sommeil et prennent part aux affrontements quotidiens contre la galère.
Le CAJ (Comité ou Caisse d’Autodéfense juridique) n’est pas un groupe politique. C’est un outil d’entraide, de solidarité établi sur des bases éminemment politique. Ce qui a motivé sa création est d’en finir avec le cycle infernal de l’anti-répression, qui nous amène à dénoncer comme inacceptable ce que nous passons notre temps à décrire comme faisant partie du système que nous combattons.
Le CAJ s’oppose à la machine judiciaire au service de la classe dominante. Cet outil ne soutiendra donc aucun recours à la justice et n’aidera pas une défense qui consiste à s’innocenter au dépends d’autres personnes.
Le CAJ se veut un espace de réflexions, qui n’a ni vocation à décider de la défense mise en place par une personne ou un groupe, ni à se substituer à des comité de soutien ou des entraides plus informelles déjà existantes. Nous voulons briser la résignation et la soumission produite par l’arsenal juridique et la violence policière, autrement dit tenter d’accroître notre capacité à être offensifs-ves. Le CAJ peut intervenir à toutes les étapes de la répression, en amont aussi bien qu’en prison (mandats, visites, diffusion d’infos…). Pour cela il se veut un outil s’inscrivant dans la durée pour mieux tenir son rôle et ses objectifs que l’ont résumer en
plusieurs points :
• Rompre l’isolement dans lequel la machine répressive nous enferme chaque fois que l’on y est confronté.
• Apporter une aide financière, une réflexion collective, des contacts d’avocats.
• Approfondir et diffuser nos connaissances de ce milieu hostile qu’est la justice afin d’être davantage préparé à l’affronter.
• Rendre possible la mise en place de type « groupe juridique » lors d’actions aussi diverses soient-elles.
• Sortir de l’angoisse généré par le flic, le juge, le maton…
L’enjeu est désormais de diffuser l’outil, afin que le maximum de personnes puisse se l’approprier, et de collecter régulièrement de l’argent afin de pouvoir affirmer des solidarités concrètes.
Pour alimenter la caisse, envoyez vos chèques à l’ordre de « Maria » CAJ c/o Canal Sud 14 rue Alfred Dumeril 31400 TOULOUSE