[Révolution tunisienne] Le gouverneur de Tataouine dégagé

Le gouverneur de Tataouine quitte son bureau sous protection militaire

Le sit-in des jeunes sans emploi continue devant le siège du gouvernorat. Ce lundi 24 septembre 2012, le mouvement de protestation est monté d’un cran obligeant le gouverneur de Tataouine à quitter son bureau sous protection militaire, selon Radio Tataouine.

Les chômeurs poursuivront leur mouvement quotidiennement devant toutes les administrations régionales jusqu’à ce que leurs revendications à l’emploi soient satisfaites, a précisé une source de l’Association des diplômés sans emploi à la Radio régionale.

Publié par des ennemis de la révolution (BusinessNews, 24 septembre 2012)


Retour à la normale à Tataouine … mais un sit-in se poursuit devant le siège du gouvernorat

La vie a repris, samedi 22 septembre 2012, son cours normal à Tataouine, après la grève générale qui avait paralysé la ville, durant la journée du vendredi.

Tous les habitants de Tataouine attendent la réaction du gouvernement face à ce mouvement de protestation pacifique exécuté afin d’attirer l’attention et de le pousser à décider des mesures urgentes pour absorber une partie du chômage marqué par un taux élevé dans les rangs des jeunes de la région.

Dans une déclaration au correspondant de la Tap dans la région, le président de l’Association des diplômés sans emploi, Youssef Abdelkawi, a exprimé son souhait que le gouvernement réponde aux appels des jeunes de Tataouine.

Il a également formé le vœu que le gouvernement trouve des solutions rapides aux résultats palpables, notamment en comblant les vacances dans les différents services régionaux, l’instauration d’une discrimination positive dans la région, pour les recrutements dans les entreprises pétrolières, au vu du taux élevé du chômage annoncée par l’Institut national des statistiques, qui a atteint 51,7%, dans la région.

Sur un autre plan, le sit-in des jeunes sans emploi se poursuit devant le siège du gouvernorat, depuis plus de trois semaines continues.

Les protestataires sont attachés à leur revendication de travailler dans les entreprises pétrolières du Sahara au gouvernorat de Tataouine.

Publié par des ennemis de la révolution (TAP via BusinessNews, 23 septembre 2012)


Opération « ville morte » aujourd’hui à Tataouine

Les habitants de la ville de Tataouine (sud) observent aujourd’hui une grève générale à l’appel de l’antenne locale de l’Organisation nationale des diplômés chômeurs.

Tous les commerces étaient, ce matin, fermés, et c’est une opération «ville morte» qui a été organisée par les habitants de la ville en guise de solidarité avec leurs enfants, diplômés chômeurs, qui ne voient pas encore le bout du tunnel.

La grève générale vise à attirer l’attention des autorités sur la situation difficile de ces chômeurs de longue durée qui ont beaucoup espéré de la révolution du 14 janvier 2011 et qui sont déçus par l’indifférence du gouvernement à leur égard ou son incapacité à trouver des solutions à leurs problèmes.

Publié par des ennemis de la révolution (Kapitalis, 21 septembre 2012)


La ville de Tataouine paralysée par une grève générale

Une grève générale a paralysé, vendredi matin, la ville de Tataouine, à l’exception de l’hôpital régional, des pharmacies et quelques boulangeries.

Cette grève intervient en signe de protestation contre la hausse du taux de chômage qui s’élève à 51,7 pc selon les derniers chiffres de l’institut national des statistiques(INS).

La grève a été organisée en collaboration avec la coordination régionale des diplômes chômeurs, l’association régionale des chômeurs, avec le soutien de l’UGTT et l’UTT ainsi que plusieurs partis et associations.

Publié par des ennemis de la révolution (TAP via Maghreb Émergent, 21 septembre 2012)


La délégation de Remada (Gouvernorat de Tataouine) paralysée

Les entrées de la  délégation de Remada (Gouvernorat de Tataouine), ont été fermées, ce mercredi 19 septembre à la suite d’un mouvement de protestation observé par les habitants de la région. Ce mouvement intervient en revendication contre la marginalisation dont souffre la région et surtout contre le faible rendement de la délégation en matière de la lutte contre le chômage.

Il est important de rappeler que de jeunes chômeurs  de cette même délégation ont observé un sit-in le mardi 18 septembre pour revendiquer le droit au travail et au développement, et ce en bloquant toutes les routes.

Publié par des ennemis de la révolution (AfricanManager, 19 septembre 2012)

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