Relation prof/élève : 3 ans requis
Trois ans de prison, dont une partie avec sursis, ont été requis à l’encontre d’un professeur isérois retraité ayant entretenu des relations sexuelles avec une ancienne élève de 14 ans, a-t-on appris aujourd’hui de sources judiciaires, confirmant une information du Dauphiné Libéré.
Ce professeur retraité de 62 ans était jugé mardi par le tribunal correctionnel de Grenoble pour « atteintes sexuelles sur mineur de 15 ans » pour avoir entretenu des relations sexuelles avec une de ses anciennes élèves entre juillet et décembre 2010. « Les faits sont complètement reconnus, assumés et regrettés », a affirmé l’avocat du prévenu, Me Ivan Flaud.
Il a indiqué que son client avait eu cette élève en classe de 6e. « L’année suivante, elle ne l’avait plus mais elle avait un peu le béguin pour cet enseignant. Elle venait le voir à la sortie de chaque cours », a-t-il raconté. Un an plus tard, quand l’enseignant est parti à la retraite, il s’est mis à lui donner des cours de soutien de français « et de fil en aiguille, ils sont devenus amants », a indiqué Me Flaud. « L’armure de l’enseignant ne le protégeait plus et les barrières sont tombées », a-t-il ajouté.
L’adolescente contre les poursuites
Me Simon Bergeras, avocat de la mère de la jeune fille, a reconnu que le contexte était alors « un peu particulier ». « C’est vrai que c’est elle qui l’a sollicité. Elle a fait un blocage obsessionnel sur cet enseignant-là, mais je pense qu’elle cherchait avant tout un contact affectif, un père de substitution », a-t-il affirmé. « Le passage à l’acte, c’est lui qui le déclenche en l’embrassant. Puis ils vont avoir des rapports sexuels non protégés pendant six mois », a-t-il souligné.
Selon lui, cette affaire « a fait des dégâts assez durables ». L’adolescente « ne parle plus à sa mère car elle est opposée aux poursuites (contre son ancien enseignant, ndlr) », a-t-il expliqué. En outre, « ça va être compliqué pour elle de se reconstruire », a ajouté Me Bergeras.
Le parquet a requis une peine de prison de trois ans, dont une partie assortie de sursis dont la durée a été laissée à l’appréciation du tribunal, ainsi qu’un suivi socio-judiciaire. Le tribunal correctionnel rendra son jugement le 18 septembre.
Lundi, une enseignante d’un établissement catholique traditionaliste de Vendée a été condamnée par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon à six mois de prison ferme pour avoir eu des relations sexuelles avec un élève âgé de 12 ans.
Leur presse (Agence Faut Payer, 5 septembre 2012)
Var : Maëlle, 14 ans, disparaît avec le vendeur de beignets
La jeune fille a disparu de son domicile, à Roquebrune-sur-Argens (Var), le 28 août. Elle pourrait avoir pris la fuite avec Tony, 23 ans, qui vivait à côté de chez elle.
Neuf jours sans nouvelles de leur fille. Pour rompre cette insupportable attente, les parents de Maëlle, 14 ans, disparue à l’aube du 28 août à Roquebrune-sur-Argens (Var), placardent sa photo partout où ils le peuvent. « On attend et elle reste introuvable… C’est atroce », soupire sa mère, pour qui le seul moyen de « se battre » est la diffusion de l’image de son enfant.
Cette jolie jeune fille aux cheveux mi-longs châtains et aux yeux bleus est l’aînée d’une fratrie de quatre. « Quelqu’un l’aura bien vue quelque part? » implore-t-elle. Elle et son mari en sont convaincus : le jeune vendeur de beignets, Tony, 23 ans, qui a disparu en même temps que Maëlle du camping où il vivait, juste à côté de leur maison, est l’unique responsable de cette situation.
« Pour nous, il y a enlèvement et détournement de mineure », martèle le père de l’adolescente. Sa mère insiste : « Maëlle n’a jamais fugué. C’est une enfant calme, sans problème, qui avait son scooter et son portable. Elle rentrait en 3e. Elle avait d’excellentes notes, beaucoup d’ambition et énormément d’amis. Elle ne serait jamais partie sans un coup de fil ou un SMS », assure-t-elle, alors que la rentrée scolaire a eu lieu. Initiée pour « disparition inquiétante », l’enquête des gendarmes de Draguignan a été élargie au délit de « soustraction de mineure ». Une information judiciaire pourrait être ouverte prochainement par le parquet de Draguignan, qui reçoit cet après-midi les parents de Maëlle et leur avocat.
L’homme est surnommé Tony le Trouillard
Recueilli lors des investigations, le témoignage d’un chauffeur de taxi a permis d’établir qu’un couple correspondant au signalement de l’adolescente et du jeune homme a été déposé près de Cannes (Alpes-Maritimes). Le duo aurait ensuite été aperçu près de la gare de Menton. Les recherches pourraient être élargies à Paris et à l’Italie. Avant sa « fugue », dans des échanges de SMS, Maëlle aurait confié à des amies qu’elle devait s’y rendre avec son amoureux. Palerme, en Sicile, que Tony, né à Mantes-la-Jolie, indique comme son lieu de résidence sur sa page Facebook, est aussi une destination possible.
Vendredi, les enquêteurs se sont rendus à Bergerac, où vit la mère de Tony, vérifier qu’il ne s’y trouvait pas. Cette dernière, qui n’a pas vu son fils depuis trois ans, a confié à « Sud Ouest » qu’elle le croyait incapable de concevoir une « cavale ». « On le surnomme Tony le Trouillard. Il est peureux. La petite a disparu et Tony doit se cacher, il a peur. C’est un enfant fragile », dit-elle. En rupture familiale et sans domicile fixe, Tony, le vendeur de beignets, a écrit cette phrase sur son « profil » : « Je ne reste pas immobile pendant que la Terre tourne. »
Leur presse (LeParisien.fr, 5 septembre 2012)
Liaison avec un élève : elle est condamnée
Une enseignante d’un établissement catholique traditionaliste de Vendée a été condamnée hier par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon à six mois de prison ferme pour avoir eu des relations sexuelles avec un élève de 12 ans. Cette mère de famille de cinq enfants aujourd’hui âgée de 39 ans, qui comparaissait pour « atteinte sexuelle sur mineur », a reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la jeune victime durant trois ans, entre 2007 et 2010.
Accompagnée à l’audience de son mari, la prévenue en jupe plissée a évoqué un « péché mortel » tout en assurant avoir vécu une « histoire d’amour » avec l’enfant. La victime, d’origine anglaise, était scolarisée en CM2 à l’école privée Nazareth de Chavagnes-en-Paillers (Vendée), quand la liaison a commencé.
Il faudra trois ans avant que l’adolescent, aujourd’hui âgé de 17 ans, ne se confie au directeur de son établissement et que sa mère ne dépose finalement plainte, en avril 2011. L’avocat de la victime a estimé que l’enseignante, qui a affirmé s’être confiée sans succès à un abbé au début de la liaison, avait été la proie d’une « passion déraisonnée ».
Condamnée à une peine de six mois de prison ferme, la prévenue est également frappée d’une interdiction d’exercer une activité en contact avec des mineurs. Le parquet avait requis 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis.
Leur presse (Agence Faut Payer, 4 septembre 2012)
Maldives : une adolescente condamnée au fouet pour des relations sexuelles
Un tribunal des Maldives a ordonné qu’une jeune fille de 16 ans soit fouettée en public pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage, ont annoncé mardi les autorités du pays, faisant fi des pressions de l’ONU pour que les châtiments corporels envers les femmes soient abandonnés.
L’adolescente, dont le nom n’a pas été révélé, a reconnu les accusations et a été condamnée selon la loi de la charia. Sa famille s’était plainte de ce qu’elle entretienne une relation avec un homme de 29 ans.
L’homme a lui été condamné à dix ans de prison, lors d’une audience qui s’est déroulée dimanche sur Raa, un atoll isolé, à 200 km au nord de Malé. La jeune fille peut refuser les coups de fouet et sera alors assignée en résidence surveillée pendant huit mois, selon la justice locale.
Le tribunal a précisé que la sentence devait être appliquée lorsque la coupable atteindra 18 ans.
« Dans la plupart des cas, les coupables acceptent que les coups de fouet font partie de la pénitence », a assuré à l’AFP un responsable du tribunal, sous couvert de l’anonymat.
Il y a moins d’un an, le responsable de la question des droits de l’Homme au sein de l’ONU, Navi Pillay, avait prié les Maldives de mettre un terme à ces châtiments physiques sur des femmes ayant eu des relations sexuelles hors mariage.
Lors d’une visite sur l’archipel, Navi Pillay avait noté les progrès accomplis pour garantir les droits des 330.000 musulmans sunnites, mais il avait souligné la nécessité de mieux protéger les femmes.
Les châtiments physiques sont souvent prononcés par les chefs de village, qui font également office de juge. La punition est délivrée à coups de cane.
Selon les autorités, l’adolescente a été condamnée selon la loi de la charia, qui interdit aux filles les relations sexuelles (hors mariage) jusqu’à leur 18 ans.
Son amant en revanche a été jugé selon la justice civile et condamné en raison de la loi qui interdit des relations sexuelles avec une mineur.
Leur presse (Agence Faut Payer, 4 septembre 2012)