La communication à l’été 2012

Villard-de-Lans. Plus de 600 appels malveillants aux gendarmes en 24 heures

Ils ont de 15 à 17 ans et ont l’appel téléphonique facile. Surtout quand le numéro est gratuit. Surtout quand il s’agit du “17”… Entre mardi soir et mercredi soir, le centre opérationnel et de renseignement de la gendarmerie de Grenoble (CORG) a en effet reçu plus de 600 appels malveillants en moins de 24 heures.

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628 appels exactement au “17” que les gendarmes recevaient et qui ont, selon la gendarmerie, « entraîné un retard dans le traitement des appels de citoyens ayant un besoin avéré de la gendarmerie ». Parce que ces coups de téléphones passés depuis des téléphones portables et une cabine téléphoniques ne revêtaient pas d’urgence. Bien au contraire. Au bout du fil, les militaires avaient à entendre outrages et des insultes.

Trois adolescents rapidement identifiés

Après quelques investigations, et profitant de l’insouciance des auteurs de ces appels qui utilisaient leurs propres prénoms en ligne, les gendarmes ont rapidement identifié l’origine de ces coups de téléphone qui ont tous été enregistrés.

Et mercredi soir, c’est à proximité d’une cabine téléphonique de Villard-de-Lans qu’ils ont interpellé trois adolescents. Trois jeunes de 15 à 17 ans d’un foyer éducatif de Besançon en vacances dans le Vercors. Des jeunes déjà suivis par la justice qui auraient reconnu les faits. Entendus par les gendarmes, les adolescents ont été laissés libres et remis à leurs éducateurs. Le dossier a été transmis aux parquets des lieux de résidence des trois jeunes.

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Benoît Bouy, LeDauphine.com, 17 août 2012)


103 nouveaux appels malveillants au “17” !

Elles avaient passé 628 appels malveillants à la gendarmerie en 24 heures entre mardi et mercredi. Elles avaient été identifiées, interpellées, et entendues par les gendarmes avant d’être remises aux bons soins de leurs éducateurs. Pourtant, dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après leur passage par la case gendarmerie, deux adolescentes – un garçon de 15 ans avait également participé à la première salve d’appels de la veille – ont à nouveau insulté les gendarmes par téléphone.

103 appels au “17”, orientés vers le centre opérationnel et de renseignement de la gendarmerie de Grenoble, ont été passés entre 20h30 et 3 heures. Comme 24 heures plus tôt, les gendarmes ont eu à entendre insultes et outrages entrecoupés de rires. Un petit jeu que les militaires n’ont que peu apprécié. Ce vendredi matin, les hommes de la brigade de Villard-de-lans sont se sont donc rendus au camping de Méaudre où le groupe d’adolescents et leurs éducateurs étaient hébergés. Les deux jeunes filles de 15 et 17 ans dont les téléphones portables ont été identifiés comme ayant servi pour passer les appels, ont été interpellées avant d’être placées en garde à vue.

Leurs téléphones portables saisis

Une garde à vue qui devait être levée en fin de journée, au moment même où le groupe d’un centre éducatif de Besançon auquel elles appartiennent quittait le Vercors pour rentrer dans le Doubs. L’affaire a été transmise aux parquets des lieux de résidences des adolescentes. Les deux jeunes filles ont donc quitté l’Isère avec une nouvelle procédure pour “outrages” et “appels malveillants” à leur encontre, mais sans téléphone portable. Leurs appareils ayant été saisis par les gendarmes…

Publié par des larbins de la maison Poulaga (Benoît Bouy, LeDauphine.com, 17 août 2012)

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