La police travaille à Bruxelles

Violences policières contre des antifascistes à Bruxelles

Dimanche 17 juin, alors que le PP et l’extrême-droite néo-fasciste défilaient dans les rues de Bruxelles, les antifascistes, militants de la JOC et syndicalistes de la FGTB ont organisé une contre-manifestation aux cris de “Pas de fachos dans nos quartiers”. Vingt-cinq militants antifascistes ont été arrêtés puis libérés en fin d’après-midi.

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“Aucune des actions des manifestants ne peut justifier une telle violence” policière, ont réagi, dans un communiqué commun, la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) et les Jeunes FGTB, après que la police eut interpellé sans ménagement 25 militants qui entendaient s’opposer à la manifestation du parti populaire et de l’extrême-droite raciste.

“Alors que nous tentions de rejoindre la manifestation du PP afin d’exprimer notre désaccord, nous avons été violemment chargés et littéralement battus par une vingtaine d’agents”, expliquent les responsables de la JOC et des Jeunes FGTB.

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Selon ces derniers, un des coordinateurs de la section bruxelloise des étudiants FGTB est ressorti de l’hôpital avec des points de suture et un membre de la JOC souffre d’une commotion cérébrale.

“Cette intervention policière était parfaitement disproportionnée et absolument pas nécessaire. Elle est d’autant plus scandaleuse que la milice fasciste de Nation était quant à elle escortée par un cordon de policiers, au carrefour Trône”, soulignent enfin la JOC et les Jeunes FGTB.

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Solidarité ouvrière, 18 juin 2012

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