30 M€ de bijoux dérobés chez un ambassadeur
Le butin pharaonique est surtout composé de bijoux. Le diplomate dévalisé à Paris est aussi un passionné des pierres précieuses.
Le montant du préjudice a de quoi donner le tournis… Des cambrioleurs sont parvenus à s’emparer de 30 M€ de bijoux dans l’appartement parisien d’un ambassadeur des Philippines, actuellement en poste à Lisbonne au Portugal. Le vol a été constaté jeudi matin par un employé de la victime. Informé, le parquet de Paris a saisi la brigade de répression du banditisme (BRB) des investigations.
Selon les premières constatations, les voleurs seraient passés par les toits de l’immeuble situé dans le XVIe arrondissement, avant de forcer un volet puis une fenêtre de l’appartement visé. Le logement de 540 m², richement décoré de tableaux de maîtres et de précieux bibelots, a été entièrement fouillé. Les cambrioleurs se sont ensuite concentrés sur un coffre-fort. À l’aide d’une disqueuse, ils sont parvenus à l’éventrer avant de s’emparer d’une mallette en métal, renfermant plusieurs dizaines de bijoux et pierres précieuses. « Le préjudice déclaré par la victime s’élève effectivement à 30 M€, confie une source proche de l’affaire. Les auteurs de ce cambriolage ont également dérobé des vases, des horloges et d’autres objets de prix. »
Alerté par un de ses proches, Philippe Jones Lhuillier, 66 ans, a aussitôt prévenu la police avant d’écourter un séjour aux États-Unis pour regagner au plus vite son domicile parisien. « Ce diplomate est un passionné et grand expert de gemmologie, poursuit la même source. Il a été nommé pour la première fois par le gouvernement philippin comme ambassadeur en 1999, à Rome en Italie. » Fils d’un ancien consul honoraire de France aux Philippines, il est de nationalité philippine par sa mère.
Les enquêteurs de la BRB ont relevé divers éléments matériels laissés derrière eux par les cambrioleurs. « Cette enquête s’annonce longue, estime un proche de l’affaire. Les auteurs de ce cambriolage ont peut-être tout simplement agi au hasard, sans savoir qu’ils allaient tomber sur tous ces bijoux. Les cambriolages sont pourtant en baisse à Paris et en petite couronne depuis le début de l’année. Mais nous ne sommes jamais à l’abri de ce type d’affaire avec un énorme préjudice. »
Publié par des larbins de la maison Poulaga (Le Parisien, 19 mai 2012)
A Good Man with a Good Heart: A Conversation with Philippe ‘Cebuana’ Lhuillier
When Filipinos hear the name Lhuillier, the first thing that comes to their minds is the well-known pawnshop or I should say, one of the most popular and oldest pawnshops that had been helping us with our financial needs since the ‘30s. But for Filipinos living in Italy, Lhullier is more than just the name of the popular pawnshop; Lhuillier reminds them of a person who served them as an ambassador for more than a decade — years that went beyond the borders of politics, touching lives by building a good and healthy relationship with Filipinos overseas.
Graduating from his management course at the De La Salle University in 1968, Philippe Jones Lhuillier started as a businessman looking after the empire that his father, Henry Lhuillier had founded. Agencia Cebuana, the pawnshop that was soon to be the Cebuana Lhuillier in the late ‘80s, was passed on to his care.
Today, after decades of successful business, Cebuana has grown to over 1,400 branches nationwide. The preferred cash solutions provider of Filipinos was again passed on to Philippe’s sons, Jean Henri and Andre, when Philippe was appointed as Philippine Ambassador to Italy in 1999. (…)
While he had been an entrepreneur for the longest time before he decided to join the government, he asserts that being in politics and being in business is not at all different, contrary to what others say. For him, dealing with Filipinos in Italy was just like dealing with customers in his pawnshop. “I love talking to people and sharing ideas with them,” he said. (…)
Truly, there is so much more that needs to be done — more time and more effort. But Lhullier is not worried as he remembers his late dad’s words, “As long as you don’t lose the golden egg that I gave you, you will survive.”
Publié par des lèche-culs du grand banditisme (www.balikbayanmagazine.com)