Présidentielle : plusieurs bureaux de vote vandalisés à Marseille
« Je mure utile, ce tombeau sera votre tombeau ». Ces mots étaient écrit sur deux murs en parpaing, dressés devant les entrées d’une école primaire.
Plusieurs bureaux de vote ont été vandalisés à Marseille dans la nuit de samedi à dimanche 6 mai, sans retarder toutefois leur ouverture pour le second tour de la présidentielle, a-t-on appris auprès de la mairie et du député UMP Renaud Muselier.
Deux murs en parpaing ont été dressés devant les entrées d’une école primaire du quartier de la Blancarde, abritant deux bureaux de vote de la circonscription de Renaud Muselier, dans les IVe et Ve arrondissements de Marseille.
À 11 heures, un employé de la mairie s’employait à effacer les tags inscrits aux abords : « Je mure utile, ce tombeau sera votre tombeau. »
Dans sept autres bureaux du secteur ainsi que des VIe et XIIe arrondissements, des serrures ont été goudronnées et des portes siliconées, a précisé une source proche de l’enquête, qui a été confiée à la Sûreté départementale.
« Je déplore ce comportement indigne qui me rappelle les tensions que nous avons connues lors des dernières élections municipales. (…) Le vote est un droit démocratique qui ne doit souffrir d’aucun empêchement ni d’aucune pression », a réagi Renaud Muselier dans un communiqué.
Bruno Gilles, le maire UMP des IVe et Ve arrondissements, a décidé de porter plainte, a-t-on appris auprès de la mairie de Marseille, qui se réserve également le droit de porter plainte après ces actes de vandalisme commis dans des secteurs « où la droite arrive en tête habituellement ».
« La régie municipale a pu intervenir rapidement pour rétablir la situation et permettre aux citoyens de voter. Le scrutin ne sera donc pas impacté, néanmoins il y a une volonté manifeste de perturber le bon déroulement du scrutin », a-t-on déclaré à la mairie, dirigée par le sénateur UMP Jean-Claude Gaudin.
Les bureaux de vote ont ouvert dimanche à 8h en métropole où 43,3 millions de Français sont appelés à se prononcer entre le président sortant UMP Nicolas Sarkozy et le candidat PS François Hollande.
Leur presse (tempsreel.nouvelobs.com avec AFP, 6 mai 2012)
Hom vote pas,
hom affûte nostre canif;-)