[Besançon, samedi 31 mars] Journée d’action anti-capitaliste et d’appel à la suppression des lois restreignant la solidarité

Dans le cadre de l’appel européen pour une journée d’action anti-capitaliste, et à l’invitation de la CNT 25, le Resto Trottoir se mobilise aussi ce samedi 31 mars, de 14h à 17h. Rendez-vous sur la place Jouffroy d’Abbans au bas de la rue Battant.

Le Resto Trottoir vous propose de nous rejoindre à l’événement où une zone de gratuité (habits, objets, livres…), une table de presse anti-capitaliste (brochures d’alternatives, livres) ainsi qu’une table proposant du café, thé et desserts seront disponibles. Vous pouvez aussi apporter des objets, livres, habits … en choisir d’autres et repartir avec !

Par ailleurs, le Resto Trottoir en profite pour appeler à une journée d’action et d’appel à la suppression de toutes les lois restreignant les actes de solidarité. Comme le montre le message sur notre blog sur la situation à Orlando (Floride), il faut soutenir les Food Not Bombs subissant la répression pour le simple acte de distribuer de la nourriture.


Solidarité prohibée !

Le 1er avril, Keith McHenry, un des initiateurs des FNB, appelle à une action visant à dénoncer une réelle interdiction de partage.

En effet, la distribution de nourriture est de plus en plus restreinte, voire interdite par de nouvelles lois. Ainsi en juin 2011 à Orlando, 24 personnes ont été arrêtées et ont reçu des amendes. Leur crime ? Avoir, aux côtés d’un collectif Food Not Bombs, distribué gratuitement de la nourriture à plus de 24 personnes.

Ceci est la triste réalité : la loi de certaines villes aux États-Unis, comme Philadelphie et Houston, interdit actuellement ces initiatives. La raison donnée : préserver les pauvres de nourritures “néfastes à la santé”.

Pourtant, aucun cas où quelqu’un serait tombé malade n’a été présenté à ce jour. La nourriture du Food Not Bombs est en effet issue de récupérations mais les collectifs préviennent ceux qui les mangent des origines des aliments, sains et généralement biologiques.

En France, des personnes ont été condamnées pour avoir fouillé dans des poubelles de magasins à l’extérieur, des femmes seules emprisonnées pour avoir volé un peu de nourriture dans un supermarché… la répression touche les plus pauvres, quand on ne cherche pas à les empoisonner, en jetant, comme le font les grandes surfaces, des produits toxiques sur les aliments, en ouvrant les contenants, dans les poubelles.

Alors vaut-il mieux laisser des gens mourir de faim ou manger dans les poubelles, ou tenter de leur donner à manger ?

Afin de laisser la liberté aux Food Not Bombs de continuer à exister, à leurs membres de distribuer de la nourriture et à toute personne le souhaitant d’en profiter, nous appelons à l’arrêt des lois et des actes restreignant le partage de la nourriture et les actes de solidarité.

La nourriture est un droit, pas un privilège.
Soutenons le partage entre tous les humains !

Resto Trottoir

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