Compte-rendu du procès de Vido le 16 mars au Tribunal correctionnel de Nîmes

Le jeudi 17 mars à 9h au Tribunal de Nîmes, Vido s’est présenté à la barre, accusé de « dégradation de bien d’autrui » (une barquette de viande de 5,95 euros) et « refus de se soumettre aux opérations de relevés signalétiques » (soit de donner ses empreintes digitales). Un rassemblement en solidarité s’est tenu devant le tribunal. Des brochures [Pour plus d’informations sur l’ADN, on trouvera les trois brochures « L’apparence de la certitude, L’ADN comme « preuve » scientifique et judiciaire », « Du sang, de la chique et du mollard ! » et « “Ouvrez la bouche”, dit le policier », sur le site adn.internetdown.org/.] contre le fichage et la justice de classe étaient mises à disposition, aux côtés du tract présentant le point de vue de Vido sur l’affaire.

Le procureur, bien en peine de soutenir l’acte d’accusation, a requis une amende de 6 euros avec sursis (considérant ainsi Vido coupable). Le juge a finalement décidé de relaxer Vido.

Cette banale histoire a fait l’objet d’un article copieux dans l’édition du Midi Libre du lendemain. Comme à son habitude la presse bourgeoise n’a pas eu de mal à réduire l’affaire à un fait divers croustillant et rocambolesque.

Contrairement à ce que veulent faire croire le parquet et le Midi Libre en jugeant que l’affaire ne méritait pas « d’en arriver là », tous les jours la justice de classe produit des situations qui révèlent son iniquité. et son dévouement aux nantis qu’elle protège.

Infos Anti-autoritaires en Cévennes à l’Assaut des Montagnes ! 26 mars 2012.

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