[Poutine dégage !] Bas les pattes sur les Pussy Riot !

Femmes punks anti-Poutine en détention

Un tribunal de Moscou a ordonné aujourd’hui le maintien en détention provisoire de deux membres présumées du groupe d’opposition punk rock, Pussy Riot, qui risquent jusqu’à sept ans de prison pour avoir chanté une chanson anti-Poutine dans une église.

Le tribunal de Moscou a ordonné que Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina, toutes deux mères de famille, restent en détention jusqu’à la prochaine audience fin avril. Elles sont accusées de « vandalisme commis en groupe organisé ».

Altercation devant le tribunal

Moins d’une dizaine de leurs partisans s’étaient réunis devant le tribunal. Une altercation s’est produite avec des adversaires de Pussy Riot qui les ont aspergés d’eau, à la manière d’un prêtre aspergeant les fidèles d’eau bénite. La police a procédé à quelques interpellations parmi les partisans et les adversaires du groupe, a rapporté l’agence Interfax.

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Le 21 février, cinq membres des Pussy Riot, cagoules colorées recouvrant leur visage, ont chanté dans la cathédrale du Christ Sauveur à Moscou une chanson intitulée « La Prière punk », contre le Premier ministre Vladimir Poutine qui a récemment remporté la présidentielle.

Leur presse (Agence Faut Payer, 14 février 2012)


Huit femmes anti-Poutine interpellées

Huit femmes ont été interpellées aujourd’hui sur la place Rouge à Moscou après avoir chanté une chanson critiquant le Premier ministre Vladimir Poutine. Membres du groupe de rock punk russe Pussy Riot, ces femmes en mini-jupe (alors qu’il fait – 10 degrés dans la capitale russe, ndlr) et portant des cagoules ont interprété devant le Kremlin une chanson intitulée « Poutine a fait dans son froc ».

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Des policiers les ont dans un premier temps écoutées sans réagir avant de les interpeller et de les conduire dans un commissariat proche. Quatre femmes font l’objet de poursuites pour troubles à l’ordre public et refus d’obtempérer aux injonctions de la police, infractions pour lesquelles elles encourent jusqu’à 15 jours de prison, a déclaré une femme du groupe, surnommée Garadja Matveïeva.

En décembre, Pussy Riot avait donné un concert sur le toit d’un bâtiment proche d’un commissariat de police à Moscou où était détenu le blogueur pourfendeur de la corruption Alexeï Navalny. Le groupe s’est également produit dans le métro de la capitale.

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Leur presse (Agence Faut Payer, 20 janvier 2012)

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