[Justice pour Ali Ziri] Les syndicats de police travaillent à Argenteuil

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Leur presse (Le Parisien), 26 janvier 2012.


Une plaque en hommage à Ali Ziri, retraité algérien mort en 2009 après un contrôle de police controversé, inaugurée le 14 janvier à Argenteuil (Val-d’Oise), suscite la réaction indignée d’un syndicat de police. Dans un courrier adressé au maire d’Argenteuil, Philippe Doucet (PS), Alliance demande à la municipalité de la faire retirer « dans les plus brefs délais », la jugeant « diffamatoire ».

Inaugurée en présence de 500 personnes, à l’initiative du collectif « Vérité et justice pour Ali Ziri », cette plaque porte l’inscription : « Ali Ziri, 69 ans, mort le 11 juin 2009 suite à son interpellation par la police nationale ».

Pour le syndicat policier Alliance, « cette inscription indique très clairement que nos collègues seraient responsables du décès d’Ali Ziri. C’est inacceptable et l’état actuel de la procédure judiciaire ne permet en aucun cas de l’affirmer voire même de le supposer. » « Si nul ne peut contester le droit légitime des proches de Monsieur Ziri de connaître la cause de son décès, les policiers (…) n’acceptent pas que la présomption d’innocence qui leur est due soit bafouée », poursuit le syndicat. Le secrétaire départemental d’Alliance, Ludovic Collignon, entend « se réserver le droit de saisir la justice », au cas où la plaque ne serait pas retirée.

(…)

Leur presse (LeParisien.fr), 23 janvier 2012.


Mgr Jacques Gaillot a dévoilé hier [14 janvier] une plaque à la mémoire d’Ali Ziri, mort à 69 ans en juin 2009 à la suite d’une interpellation par la police nationale à Argenteuil. Le collectif Vérité et Justice a rassemblé environ 250 personnes hier à Argenteuil pour manifester contre les réquisitions de non-lieu prises par le parquet de Pontoise et réclamer un procès.

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« C’est maintenant au juge d’instruction de se prononcer, a indiqué l’évêque. Il a une occasion de manifester l’indépendance de la justice en France. » « C’est la seconde plaque de ce type en France, la première était pour Malik Oussekine », a précisé Omar Slaouti, animateur du collectif.

Leur presse (LeParisien.fr), 15 janvier 2012.

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