[Besak antipub] Le retour

Besançon : nouvelles attaques contre les mobiliers Decaux

Dégradations – Le mobilier urbain Decaux à nouveau la cible d’actes de vandalisme.

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Dans la nuit de lundi à mardi, pas moins de onze installations Decaux ont été dégradées, soit deux abribus et neuf sucettes. Une nouvelle fois, la ville est confrontée au problème, avenue Siffert, pont de la République ou ailleurs.

On s’en souvient : l’année 2010 avait été particulièrement dure pour la société Decaux dans la capitale comtoise, avec près de 400 dégradations. Un phénomène jugé unique en France. « En 2011, nous avons comptabilisé 105 dégradations », explique Daniel Mourot, directeur de la voirie. « 68 ont concerné des abribus. » Les actes de vandalisme ne sont pas constants. « Nous n’avons constaté que deux dégradations en mai contre 28 en décembre. »

Pour l’heure, difficile de savoir quels sont les auteurs de telles infractions. Le directeur de la voirie y voit l’expression de militants anti-pub.

À noter que toute dégradation doit être réparée par l’entreprise Decaux qui gère le parc de mobilier urbain dans le cadre d’une convention d’occupation du domaine public avec la ville. « Les installations sont réparées dans les 24 ou 48 heures », conclut Daniel Mourot. « Sauf quand il y a vraiment beaucoup d’actes de vandalisme. Cela entraîne des ruptures de stock… »

Leur presse (Éric Daviatte, L’Est républicain), 3 janvier 2012.

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Une réponse à [Besak antipub] Le retour

  1. Virgile Pirrath dit :

    Ca m’en rappelle une bien bonne (et bien authentique) : il y a une vingtaine d’années, monsieur J-C Decaux, une fois sa fortune faite, s’était acheté une belle propriété, avec un grand terrain dans une bourgade à 80 bornes de Paris. L’acte fut passé à la condition expresse (négociée avec le conseil municipal) que la municipalité n’installe JAMAIS de mobilier urbain Decaux sur son territoire. Étonnant, non ?

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