Appel à un rassemblement de soutien aux raflé-e-s du 1er décembre et à tous les autres inculpé-e-s concernant des actions contre l’aéroport de NDDL et son monde
Le jeudi 1er décembre, à partir de 6 heures du matin, 6 opposant-e-s à l’aéroport de NDDL ont été raflés et placés en garde à vue suite à une plainte de Vinci (sur 15 personnes recherchées). La plainte concerne la dégradation extérieure d’un siège local de Vinci Construction le 20 octobre 2011.
Pour plus de détails, voir l’article concernant l’action sur le site des occupant-e-s de la ZAD et la compilation de communiqués dénonçant la rafle.
Le simple jet d’œufs de peinture et de fumier sur les vitres des bureaux de Vinci auraient coûté, selon la multinationale aux mains sales (pléonasme ?), plus de 40’000 euros. Les dégâts que Vinci occasionnent sur l’environnement, sur la santé de ses ouvrier-ères, sur la vie de nos campagnes par leur bétonnage à grande échelle… ne se chiffrent pas. Mais combien coûte la misère qui en découle ?!
Les autorités publiques choisissent ainsi de défendre les intérêts de Vinci en déployant des moyens de répression dignes d’opérations anti-terroristes ! La collusion des intérêts entre le privé et le public devient de plus en plus flagrante, comme le prouve l’ampleur de cette opération de répression, ainsi que les multiples arrestations en série qui se déroulent dans le 44 depuis quelques mois.
De plus, les inculpé-e-s sont en majorité issus du milieu paysan et sont clairement visés pour leur possible appui logistique, politique et humain à la lutte contre l’aéroport de NDDL. L’objectif des ces paysan-ne-s de défendre la terre trouve écho chez de nombreux/ses habitant-e-s, et l’on sent que que les autorité-e-s veulent bâillonner cette parole paysanne qui dérange !
Les inculpé-e-s ont donc décidé de dénoncer publiquement leur arrestation et l’ampleur des faits qui leur sont reprochés, en retournant sur les lieux de leur soi-disant “crime”.
Vinci et les autorités locales doivent comprendre que leur tactique d’intimidation par la répression ne nous fait pas peur, qu’elle nous renforce au contraire dans notre détermination à ne rien lâcher !
Un point presse sera ainsi tenu devant le siège de Vinci constructions, rue des Meuniers, à Coueron à partir de 14h le jeudi 15 décembre.
À cette occasion, les inculpé-e-s et d’autres militant-e-s appellent à un rassemblement de soutien, qui vise aussi à soutenir tous/toutes les autres raflés et inculpé-e-s de ces dernières mois.
Montrons-leur que ne nous participons pas à leur jeu de la peur ! Ne nous terrons pas, ce serait leur faire plaisir !
Soyons plus déterminé-e-s que jamais à lutter contre le projet d’aéroport de NDDL et contre toute l’urbanisation qui détruit nos vies et nos capacités d’autonomie ! N’attendons pas qu’il soit trop tard !
Le terrorisme d’État ne passera pas !
Les raflé-e-s/inculpé-e-s du 1er décembre et des militant-e-s les soutenant.