[Crissier, Suisse] Usine paralysée par un incendie criminel

 

Les treize employés de Tuileries Fribourg & Lausanne SA (tfl) sont au chômage technique. La production de briques est interrompue pour plusieurs semaines. Des vandales ont mis le feu dans la nuit de dimanche à lundi.

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« C’est un coup dur. Nous allons perdre des centaines de milliers de francs de chiffre d’affaires.» Pierre Poch, directeur de tfl, évalue l’étendue des dégâts après l’incendie de la nuit de dimanche à lundi. Le service de piquet de cette entreprise qui fabrique des briques en terre cuite pour la construction a été alerté à 0h30 pour une alarme au four. Sur place, le responsable découvre qu’un hangar est en flammes, avec le camion qui s’y trouve abrité. Le feu a aussi pris à l’intérieur de l’usine, où les indices d’un acte criminel sautent aux yeux. « Ils ont cassé une vitre pour entrer. Ils ont mis le feu à un chemin de câbles électriques qui assurent l’alimentation et les commandes de la production. Puis ils ont arrosé le bureau d’essence et ont mis le feu », déclare le directeur. Quelqu’un en voudrait-il à l’entreprise ? « Je ne vois pas la raison. Nous n’avons pas eu de tension et nous n’avons licencié personne », déclare Pierre Poch, qui penche pour du vandalisme. D’autant plus que ce n’est pas la première fois que l’usine est « visitée » pendant la nuit. Mais il s’agit plutôt de fêtards qui n’ont jamais commis d’aussi gros dégâts.

Leur presse (Philippe Maspoli, 24 Heures.ch), 18 juillet 2011.

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