[Notre-Dame-des-Landes] Recyclage : Un seau d’épluchures sur la tête pour Nicolas Hulot

En déplacement hier à Notre-Dame-des-Landes sur le site du futur aéroport Grand Ouest, les deux candidats à la primaire  Europe Écologie-Les Verts ont tenu à afficher leur union.

Le nom du futur candidat écologiste pour 2012 doit être dévoilé officiellement mardi mais devrait être connu dès dimanche soir.

À son arrivée, Nicolas Hulot — largement derrière Eva Joly au premier tour de la primaire — a reçu un seau d’épluchures sur la tête, lancé par d’un jeune militant qui dénonçait « l’écologie spectacle » et les liens de l’ancien animateur de télévision avec la « grande industrie ».

Nicolas Hulot a jugé cet incident « pas très grave… » « Ça va m’enlever beaucoup de regrets ! Ce type d’écologie-là, très radicale, sectaire, n’est pas l’écologie que je veux représenter… », a-t-il déclaré.

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Le Post, 10 juillet 2011.

 

Comme si l’uppercut encaissé au premier round des primaires n’était pas suffisant, un olibrius barbu renverse un seau d’épluchures de légumes — bio tout de même — sur la tête de Nicolas Hulot. « On ne veut pas de toi, tu n’es que le suppôt d’EDF, de l’Oréal et du fric des multinationales ! », lui hurle un type à la tignasse nouée en catogan, ravi de ce coup de pub mûri avec une poignée d’autres membres de la frange dure des Verts. Surpris par ce geste idiot, tétanisé quelques secondes, l’écologiste bourlingueur se reprend vite. Il rétorque : « c’est cela votre tolérance ? »… Sur la vaste prairie du Pâquelais où la Coordination des opposants au projet de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a dressé les chapiteaux de ses forums « festifs et contestataires », la scène jette un sérieux froid. Arrivée sur le site quelques minutes avant son rival, Eva Joly gronde : « c’est n’importe quoi, on n’a pas besoin de ça pour l’écologie ». Hulot, lui, préfère « oublier, comme je mets aux oubliettes toutes les attaques de la campagne, celle-ci et les autres. Je tirerai les conséquences après le résultat de mardi », dit-il. Puis il confie, acide, « dans un premier temps, on m’ouvre la porte en grand et après, on me la ferme sur le nez ». Dur apprentissage du militantisme vert… (…)

Leur presse (Est Républicain), 10 juillet 2011.

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