Le samedi 2 juillet, à l’aube, une jeune femme, identifiée par ses agresseurs comme proche de militant-e-s du Collectif de vigilance 69, a été sauvagement agressée en rentrant à son domicile.
Un véritable piège, une action préparée, attendait la jeune femme à l’entrée de son immeuble. En effet, trois hommes guettaient la victime dans la cage d’escalier de son domicile, à 6 heures du matin. Après l’avoir poussée dans les escaliers puis rouée de coups, les agresseurs ont procédé à un violent interrogatoire, cherchant à soutirer des informations sur les milieux antifascistes.
De par leur tenue vestimentaire et leurs discours, il ne fait aucun doute que ces individus appartiennent aux mouvances d’extrême-droite.
Cette agression s’ajoute à une liste déjà trop longue de violences graves perpétrées à Lyon. Les victimes font les frais d’une stratégie calculée d’installation d’une ambiance de peur sur le territoire lyonnais.
Plus que jamais déterminé, le Collectif de vigilance 69 poursuivra ses actions contre toutes les mouvances de l’extrême-droite, contre la banalisation de ses idées et contre la violence de ces différentes composantes.
Collectif 69 de vigilance contre l’extrême-droite, 4 juillet 2011 / Rebellyon.
Interdire ? Surement pas. Si on justifie l’arrêt des mouvements d’extrême-droite, l’arrêt des mouvements d’extrême-gauche pointera le bout de son nez sous quelques jours. De plus, cela signifie attendre un geste du gouvernement qui n’en a, disons-le, rien à foutre et j’imagine sans peine le sourire de certains quand ils apprennent qu’un anarchiste ou un communiste s’est fait casser la gueule. En tant que libertaires, notre position devrait être celle du combat et de la vigilance, pas celle des gouvernés. Ce qui n’empêche évidemment pas d’utiliser à bon escient les rouages du système si cela permet de les faire tomber en premier lieu et d’obtenir de quoi se relever.
Il faut interdire toutes les mouvances de l’extrême-droite.
Une plainte a été déposée ?