Les fachos s’invitent à la Fête de la musique à Toulouse

Depuis un certain temps, la France subit la montée du fascisme. Au delà des sondages mitrailleurs qui place Marine Le Pen en cours de la Présidentielle, ce sont aussi les groupements fascistes, appelant à la haine raciale, se cachant derrière le nationalisme et/ou le régionalisme, qui ont le droit de défiler dans les rues, de menacer la population et de divulguer une démagogie sans mesure.

À Toulouse, le bloc identitaire se donne tous les droits : intimider les indignés lors du campement à la Place capitole, violences commises à la sortie des bars du quartier populaire Arnaud Bernard, nettoyage de la vitrine de la CNT… appropriation des grandes places publiques, projet d’ouvrir un bar fasciste.

La police ne fait rien, lorsqu’on l’appelle, elle s’arrête, regarde et part à la chasse aux jeunes des cités, des sans-papiers, des sans-abris.

Hier, à la Fête de la musique, une vingtaine de jeunes fasictes se sont invités avec pour but d’empêcher le concert du groupe Zone d’Expression Populaire.

Grâce à la vigilance de la société, qui n’a plus d’autre choix que de s’organiser par elle-même, une cinquantaine de personnes, anti-fascistes se sont affrontés à eux, pour repousser les violences qu’ils s’apprêtaient à commettre envers des civils, venus tout simplement pour écouter de la musique, partager ce moment de fête populaire.

Grâce à cette solidarité, les fascistes sont repartis la queue entre les jambes.

Toutefois, nous sommes restés très vigilant toute la soirée, car, encore une fois, la police était absente. Aucune arrestation du groupe identitaire depuis les différentes sorties dans les rues de Toulouse.

Par contre, les forces de l’ordre n’ont pas hésité à venir à 1h30 du matin empêcher les gens du quartier Arnaud Bernard de continuer la fête.

Suite à leurs provocations, des personnes sont actuellement en garde à vue, qu’on accuse de violences commises envers les forces de l’ordre, qu’on assignera en comparution immédiate pour les mettre en prison.

Face à ces faits, je vous laisse juger par vous-même la gravité de la situation dans laquelle notre pays se trouve bercé.

Mes amis, restez vigilants, les fascistes sont de sortie, soyez intelligents et contrez-les tant lorsqu’ils prennent la parole dans le mouvement des indignés ou lorsqu’ils commettent des violences envers le peuple.

Face à la défaillance de l’État, de sa collaboration ouverte avec le fascisme financier, avec le fascisme idéologique, organisez-vous pour que la liberté de tous soit préservée.

Liste de discussion du réseau Résistons Ensemble, 22 juin 2011.

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5 réponses à Les fachos s’invitent à la Fête de la musique à Toulouse

  1. fouadito dit :

    la queue entre les jambes est une expression qui n’a rien à voir avec le pénis. C’est juste pour exprimer la douche froide qu’a pris cxs chienxs de fachos suite à notre intervention.

    bref, je pense qu’on a d’autres choses à discuter que la soi-disant question sexiste qui se réfugie derrière chaque mot. Le X, c’est la dernière solution pour y mettre fin : si on l’appliquait, nos textes seraient chargés de x.

    quant aux fachos, ils s’entrainent durement chaque semaine, ils se réunissent, ils agissent…..et nous, on fait quoi, on se divise sur des questions linguistiques?

    bien à vous

  2. redsq dit :

    En tant qu’ anti-sexiste, je ne fais pas de diference entre les sexes,
    En tant qu’ anti-fachiste je frappe là où se trouve la menace,
    donc j’ai eu aucun remort à donner une leçon à la fille facho,
    car c’est toujours combattre le fachisme, droit dans mes engagement.

    Par contre « gasp » en tant qu’ anti-capitaliste,
    c’est honteux de s’être réfugier dans un Mac Donald,
    sauf si menace très forte? Mais vu qu’ils sont jamais nombreux…

  3. gasp dit :

    Les gars, un peu de vérité parfois ne fait pas de mal ! Ca sert à rien de mitonner sur les nombres, même si c’est pour faire progresser notre cause et notre victoire !

    Ils étaient une petite dizaine, et franchement, 4 à taper pour le coup. On a tapé un peu les filles qui les suivaient, mais c’est tout.

    Ensuite, ces enfoirés nous ont coursés avec d’autre, le lendemain soir, près de Compans. On a pu se réfugier au mac do de justesse. Les flics sont arrivés peu après.

    Alors bon, la menace fasciste, elle est toujours là, alors restons vigilant !

    No pasaran !

  4. zglurb dit :

    Je veux bien qu’on s’intéresse à ce qui, dans le langage, contribue à perpétuer le sexisme, mais, dans ce cas, l’origine même de l’expression « la queue entre les jambes » ne renvoie nullement à l’attribut masculin, mais bien à l’attitude d’un chien pris d’effroi. Mais si des intégristes de la cause animale veulent une correction immédiate du texte et une autocritique de son auteur, je suis persuadé qu’ils ne manqueront pas de poser leurs couilles sur la table pour défendre les forçats de la gamelle et combattre leur exploitation par le mot.

  5. Puig dit :

    Dans un premier temps je suis content qu’un article sur ce qu’il s’est passé hier soir soit posté ! Par contre je pense qu’il faut rétablir certaines vérités et ne pas se voiler la face. Les fascistes, était des jeunes identitaire (pas de skins) et ils n’étaient que huit, ce qui est déjà trop j’en conviens. La réaction a été bonne mais pas spontané comme elle aurait du l’être ! Des militants antifascistes ont du se mettre en danger pour que d’autres personnes interviennent.
    J’ai une autre remarque sur l’article, en tant que militants antifascistes, nous somme également antisexistes et l’expression « la queue entre les jambes » me dérange profondément. D’ailleurs deux filles faisaient parties des attaquants fascistes.
    La lutte ne fait que commencer, ne lâchons rien face aux fascistes ! La vérité est une de nos arme ne l’oublions pas ! No pasaran !

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