Évasions et grève de la faim au centre fermé de Bruges

Update – 08/05 : Elles sont une cinquantaine en grève de la faim et sont très solidaire. Quelques femmes ne font pas la grève car enceinte ou malade. La direction semble actuellement accepter ce mouvement, seule condition : qu’elles continuent à suivre le rythme habituel de la vie dans le centre et qu’elles se déplacent dans le réfectoire à 13 heures et 19 heures où elles sont sensées manger et à leur préau à 13h45 et 19h45.

Nous apprenons que hier lundi une dizaine de prisonniers du centre fermé de Bruges « de refuge » sont montés sur le toit du centre. Trois d’entre eux ont réussit à s’évader et sont dans la nature.

Suite à cet événement les femmes du centre ont entamé ce mardi matin 07/05 une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention. Elles vivent, disent-elles, dans des conditions inhumaines et sont mises au cachot et amenées à l’aéroport sans être prévenues et sans pouvoir prévenir qui que se soit. Elles jugent que leur place n’est pas dans une prison, qu’elles sont demandeuses d’asile ou de régularisation et qu’il n’y a aucune raison qu’on les enferme. Elles demandent de pouvoir parler à des journalistes pour faire connaître ces conditions de vie.

Trois autres détenus sont en grève de la faim depuis plusieurs jours au centre fermé de Vottem à Liège. Eux aussi protestent contre leurs conditions de détention.

Et au Pays-Bas un mouvement de grève de la faim est en cours dans les centres de détention à Schiphol et à Rotterdam.

http://juralib.noblogs.org/files/2013/05/016.jpg

Contact dans le centre d’une gréviste : 04 88 06 18 74

Getting The Voice Out

Ce contenu a été publié dans Beau comme une prison qui brûle, Les révoltes des migrants, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.