Lancement de la BNPV
Une fois de plus et sans surprise, la justice française préfère relaxer pour montrer ce qu’il en côute de s’opposer à l’état et à ses piliers repressifs. Au final, dans cette affaire, et comme d’habitude, les rôles sont inversés, la victime devient l’accusé. Avec ce résultat, les forces de sécurité françaises ont obtenu un permis d’éborgner en totale impunité.
Nous avons pris connaissance de la saisine 2008-1 de la CNDS concernant l’usage disproportionné du LBD et du flashball. Nous avons lu les articles sur les divers comportements de ce flic au cours des missions précédentes. Elles sont pour nous consternantes mais d’une banalité pourtant bien réelle.
Mais nous ne pouvons accepter le résultat de ce jugement, qui constitue une véritable humiliation pour toutes les personnes ayant été assassinées ou éborgnées par ces individus violents.
Aujourd’hui, Mathieu Leglise, gardien de la paix issu de la CDI 44 [Les Compagnies Départementales d’Intervention sont l’antichambre des Brigades Anti Criminalité. Nombreux sont les flics de cette unité à passer les tests physiques afin de devenir membres de la BAC.] basée à Nantes va servir d’exemple et de lancement de notre nouvelle base de donnée : la BNPV pour Base Nationale des Policiers Violents.
Cette base de donnée s’attaquera à une frange croissante des membres de la police et de la gendarmerie nationale, celles et ceux passés ou non devant les tribunaux (et pour la plupart acquittés), ayant commis des assassinats, aux comportements particulièrement violents, à l’idéologie nazie ou raciste, et à ceux ayant commis des viols et agressions sexuelles. Cette base se fera sur un plan national et non plus local.
Nous insistons et lançons un appel à celles et ceux qui luttent contre la répression dans chaque ville, pour que la pratique du copwatch se répende et soit diffusée toujours davantage.
Afin de remplir la BNPV, nous sommes disposés à recevoir les détails précis sur des policiers non répertoriés dans cette base.
Copwatch Nord Ile-de-France, 27 mai 2012