L’héritière des mines Hancock, Gina Rinehart, femme la plus riche du monde
La multimilliardaire australienne Gina Rinehart, héritière des mines Hancock, est actuellement la femme la plus riche du monde, passant devant l’Américaine Christy Walton, des supermarchés Wal-Mart, selon l’étude annuelle de la Business Review Weekly (BRW) publiée mercredi 23 mai.
Selon la liste des 200 personnes les plus riches établie par BRW, Gina Rinehart, 58 ans, dispose d’une fortune personnelle de 29,17 milliards de dollars australiens (22,48 milliards d’euros). Sa fortune est désormais supérieure à celle de Mme Walton, veuve d’un des fils du fondateur des supermarchés Wal-Mart, ajoute BRW.
UNE FORTUNE TRIPLÉE EN UN AN
En mars, le magazine Forbes établissait la fortune de Christy Walton à 25,3 milliards de dollars US (20,02 milliards d’euros) et celle de Gina Rinehart à 18 milliards USD. Le responsable de la liste de la BRW, Andrew Heathcote, a expliqué que l’héritière des mines Hancock avait quasiment triplé sa fortune en un an grâce à l’envolée des prix des matières premières et à deux contrats conclus dans le charbon et le minerai de fer.
« La hausse de 18,87 milliards [de dollars australiens] de sa fortune est sans précédent. Elle résulte d’investissements étrangers dans de nouveaux projets, d’une hausse de la production (minière) et d’une reprise des prix du minerai de fer ces six derniers mois », a-t-il expliqué. Si le boom des matières premières se poursuit, « une fortune de 100 milliards de dollars n’est pas impossible », a-t-il ajouté.
Gina Rinehart est une figure controversée en Australie. Elle mène une campagne vigoureuse, et très critiquée par le gouvernement travailliste, contre l’introduction de nouvelles taxes minières. Début 2012, la presse avait fait ses choux gras de conflits familiaux, les enfants accusant leur mère de pingrerie et de vouloir leur ruine. Trois de ses quatre enfants mènent une action judiciaire contre elle à propos du contrôle d’un trust familial dont les actifs sont estimés à plus de 3 milliards de dollars australiens.
Publié par des larbins d’Areva (Le Monde, 23 mai 2012)