Statue de la liberté : reprise des contrôles de sécurité
Après des semaines de tension, un accord a été annoncé lundi à New York, sur les mesures de sécurité à destination des millions de touristes visitant la statue de la Liberté. Le célèbre emblème aux portes de New York va rouvrir le 4 juillet.
Avant l’ouragan Sandy en octobre dernier, les visiteurs passaient — et ce depuis le 11-Septembre 2001 — par des portiques de sécurité installés à Battery Park, dans le sud de Manhattan, avant d’embarquer pour Liberty Island, la petite île où se dresse la Statue.
Les installations avaient été détruites par l’ouragan. Le service des parcs avait annoncé son intention de les recréer sur l’île voisine d’Ellis Island, provoquant les protestations du chef de la police de New York Ray Kelly et du sénateur de New York Charles Schumer, qui avaient souligné le risque de laisser embarquer des milliers de personnes chaque jour sans vérification préalable.
Le service fédéral des parc s’est finalement rangé à ces arguments, et les contrôles de sécurité seront à nouveau mis en place à Battery Park, a annoncé le maire de New York Michael Bloomberg. « C’est la bonne décision, et c’est un exemple de coopération entre les agences gouvernementales, pour trouver des solutions concrètes », s’est-il réjoui.
Des millions pour la réparation
La Statue de la Liberté doit rouvrir pour la fête nationale du 4 juillet, après être restée fermée un peu plus de 8 mois. La statue de 93 mètres et de plus de 200 tonnes, visitée chaque année par plus de 3 millions de touristes, n’avait pas été endommagée par l’ouragan qui a frappé New York le 29 octobre.
Mais la petite île de 4 hectares sur laquelle elle est érigée avait payé le prix fort : la brusque montée des eaux avait inondé 75% de sa surface, par endroit sous plus d’1,5 m mètre d’eau, les deux embarcadères avaient volé en éclat, les réseaux électrique et téléphonique avaient été détruits, les pavés des sentiers de promenade descellés par l’eau et le vent. Les réparations ont coûté des millions de dollars.
Publié par des ennemis de la liberté (ats, 4 juin 2013)