FUGUEUSE : PAS DE PRESSION DES OPPOSANTS
Les opposants à l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ont affirmé n’avoir « pas de pouvoir » sur Geneviève, cette lycéenne de 16 ans, originaire du Puy-en-Velay, qui a fugué depuis le 4 décembre. « Nous n’avons pas de pouvoir démesuré sur cette jeune fille (…) Nous avons réussi à lui faire passer le message qu’il fallait rassurer sa mère. Elle l’a fait et elle l’a appelée », a expliqué à l’AFP « Camille » (ndlr, un pseudonyme), chargée des relations avec la presse parmi les « zadistes », l’une des composantes des occupants de la zone où doit être construit le futur aéroport.
« Elle est là, elle n’est pas à la rue, perdue toute seule en France. Elle a à manger, elle est à l’abri (…) Tous les jours, il y a des mineurs qui fuguent en France », a rappelé « Camille ». « Peut-être qu’il y a des difficultés entre cette jeune fille et sa famille et qu’il faut leur laisser du temps », s’est-elle interrogée. « On essaie de parler (avec elle) mais établir des relations de confiance demande du temps ».
Avant que Geneviève ne l’appelle, « j’ai eu sa maman au téléphone. Elle avait l’air très sympa et avait besoin d’être rassurée », a encore indiqué « Camille ». « Elle peut venir chercher sa fille » comme l’ont fait samedi soir les parents de l’amie avec laquelle elle avait fugué, a-t-elle ajouté, stigmatisant au passage les médias qui sont « comme des vautours (…) en train de tenir la France en haleine » sur cette affaire.
Publié par des larbins de la maison Poulaga (Agence Faut Payer, 30 décembre 2012)
(…) Le cas de Geneviève, cette adolescente qui a fugué de son lycée du Puy-en-Velay pour rejoindre les opposants à l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, complique la situation des militants, irrités de cette attention médiatique accordée à la jeune fille plutôt qu’à leur combat. (…) « Est-ce que c’est le problème des 300 personnes qui vivent ici que cette jeune fille n’ait pas envie de rentrer chez elle pour le moment ? » (…)
De son côté, jointe sur son lieu de vacances, Françoise Verchère, conseillère générale (PG) et principale personnalité du Cedpa (Collectif des élus qui doutent de la pertinence de l’aéroport), n’est pas surprise par la venue des jeunes filles : « pour des adolescents un peu en rupture, en recherche d’identité, Notre-Dame-des-Landes est un lieu où il se passe des choses, un lieu qui cristallise un refus du monde tel qu’il est. Ils doivent imaginer un lieu où une autre vie est possible et merveilleuse, avoir le sentiment de vivre une aventure ». Pour faire rentrer Geneviève à la maison, « je ne vois qu’une solution », estime la conseillère générale : « que ses parents viennent à Notre-Dame-des-Landes et s’y installent quelques jours ». (…)
Publié par des larbins de la maison Poulaga (lci.tf1.fr, 31 décembre 2012)
Ca ne dérange pas le Juralib de continuer à en rajouter en relayant cette affaire ?