Le Nigeria attribue la pénurie de pétrole aux actes de vandalisme sur les pipelines
La présidence nigériane a estimé que les actes de vandalisme sur les pipelines coûtent au pays 105 milliards de nairas, soit 660 millions de dollars, par an, en plus d’être responsables de l’aggravation de la pénurie de pétrole à travers le pays.
Selon la presse locale, citant sous le sceau de l’anonymat, un responsable de la présidence, la destruction des pipelines utilisés pour pomper les produits pétroliers vers les dépôts à travers le pays freine l’approvisionnement en produits.
Les Nigérians ont vécu une pénurie de pétrole ces derniers temps, les stations d’essence ne disposant plus de pétrole à vendre.
« Les difficultés d’approvisionnement et de distribution de pétrole vécues actuellement par les Nigérians sont imputables aux récents actes de vandalisme de nos produits à Arepo, où les ingénieurs de la Pipeline Products and Marketing Company (PPMC) qui s’y sont rendus pour des travaux de réparations ont été victimes de tirs et trois d’entre eux y ont laissé leur vie. En conséquence de ces problèmes de sécurité, PPMC n’a pas encore accédé aux points vandalisés pour effectuer les réparations nécessaires », a déclaré ce responsable.
« PPMC est prête à pomper tous les produits vers les dépôts situés dans toutes les régions du pays. Elle est obligée de recourir à d’autres méthodes pour rendre les produits disponibles uniquement quand les pipelines ne sont pas fonctionnels. En l’absence de sécurité, les vandales ont le champ libre et empêchent les pipelines de fonctionner correctement », a-t-il ajouté.
Le réseau de pipeline (plus de 5000 km) à travers le Nigeria est régulièrement attaqué par les vandales qui cherchent à voler les produits pétroliers, entraînant ainsi la fermeture de ces pipelines.
La dernière attaque s’est produite dans le village d’Arepo, près de Lagos, bloquant ainsi l’approvisionnement à partir des installations d’Atlas Cove Jetty, au large de la capitale économique, vers les autres parties du pays.
Leur presse (Panapress, 26 novembre 2012)