RELAXES MAX
Après la relaxe des deux assassins des adolescents de Clichy-sous-Bois, tueurs par laxisme, incompétence … en tout cas, en flagrant délit de racisme, tout espoir de connaître la vérité s’effondre, quand se confirme le désespoir d’injustice.
Pour les parents et les proches, dix ans d’attente pour une peine aggravée par le mépris des magistrats.
Nous nous souvenons des victimes de viol/ences policières dans des commissariats lors de gardes-à-vue ; dans des prisons, et encore plus fréquemment avant, pendant, après, des manifestations.
Rappelons-nous aussi ces faits de « délinquance ordinaire » commis par des policiers en toute impunité :
Ici, dans le Val d’Oise : un policier sort saoul de son lieu de travail ; il percute et tue, commet un délit de fuite.
Loin de la comparution directe, après tergiversations, il est … suspendu.
Là : à Conflans-Sainte-Honorine, une policière grille un feu ; tue un adolescent de 16 ans, en blesse un autre. Les parents attendent encore « la vérité ». En attente de sa relaxe, elle n’est même pas au placard.
Les exemples sont nombreux, dans nos campagnes et nos banlieues. Plus rarement « chez les riches », où la police semblerait plus … civile ?
Constatons également la mondialisation de ces meurtres d’État : Amérike, Japon, Chine ; Italie, Espagne, Brésil, Afrique du Sud…
Les « gardiens de la paix civile » mentent, trafiquent, tuent, protégés par leurs uniformes et leurs carapaces anti-balles, armés de leurs gadgets de mort paramilitaires.
Anarchistes, nous ne nous situons pas, comme ces assassins patentés, au-dessus des lois ; nous les refusons, par la désobéissance civile, et militaire.
Nous sommes des hors-la-loi. Et fièrEs de l’être. Outlaw once, outlaw for ever.
Abalaloi – 24 mars 2015