Afin de faire comprendre et de propager partout en France la lutte contre la prise ADN, nous vous proposons ici et maintenant une analyse de la situation, espérant ainsi susciter des prises de positions fermes et déterminées et mettre en place des actions nombreuses et rapides, jusqu’à la relaxe des inculpéEs et l’abrogation du codicille…
Nous avons constaté une forte mobilisation lors de « l’affaire Tarnac », avec le sentiment amer de s’être faitEs gruger ; mais nous nous sommes encore reconnuEs dans la lutte contre la loi Lopsi2 (dont l’obligation à la prise ADN est une émanation).
Nous sommes nombreux/ses à nous activer sans l’aide d’orgas, institutions, partis ou syndicats.
Des collectifs informels, existent, partout, formés d’individuEs libres et qui s’affairent à lutter contre l’enfermement, la liberté de circuler, à aider les victimes des lois liberticides.
On est pas tous/tes à la Conf paysanne chez derrière Beaufvais…
La lutte contre la prise ADN s’inscrit dans la durée, impliquant la récidive. Elle nous met en position de désobéissance civile.
Les peines diffèrent apparemment selon l’impact des soutiens des inculpéEs, les juridictions, voire plus.
Les dysfonctionnements sont nombreux.
La décision du refus est individuelle (éthique, morale, politique). L’action contre la loi ne peut être que collective.
C’est pourquoi ça pue la récup, l’entrisme et les dérives dont nous sommes coutumierEs.
La lutte contre la prise d’ADN dépasse la lutte politique, c’est un fait sociétal.
Chaque mode de lutte est à considérer : vigiles devant prisons et lieux d’enfermement, faire parler les murs, diffuser des tracts, coller des affiches…
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