LE SILENCE DES BOTTES ET LE BRUIT DES PANTOUFLES
Aujourd’hui, le bruit des pantoufles assourdit ; le silence des bottes ne fait plus peur.
Hier, c’était la guerre des gangs, police contre gauchistes ; gauchistes contre gauchistes.
Demain, naît l’Anarchiste, celle/celui qu’on renomme, au choix : ultra-gauche, anarcho-autonome.
Aidé/es par les médias sur papier ou par l’araignée, ces mouvances brouillent la vue et l’ouïe des habitantEs de la planète, refusant de reconnaître la révolte qui gronde :
• Les banques valsent avec éclats
• L’argent brûle
• Qui travaille n’a plus de prix
• Les aliments rockent dans les super-pas-chers
• Les prisons sont privées
• Les télés refont le monde…
Trop lourdes, leurs boots ont fait place aux baskets, les grenades lacrymos aux flash-balls.
Mais c’est trop tard :
Elles/ils ne nous arrêteront pas, car nous sommes cent, et plus, sans peur.
Nous bougeons, arrivons, venons.
Bien-sûrE, c’est pas une fête la garde-à-vue dans des comicos pourris, cernéEs de débiles.
Ni la préventive, qui n’est pas pour tousTes l’antichambre de la gloire littéraire.
Nous sommes ici, et maintenant : et comme ils/elles dirent dans la « résistance » louée aujourd’hui par les journaux, écrans de télévision, et autres :
AMI/E QUAND TU TOMBES, UN/E AMI/E SORT DE L’OMBRE À TA PLACE
internationale inconnue