Les matins de chair
Les mots sont des caresses, le bout de l’âme,
les mains sont la tendresse sans la lame,
d’un geste elles se retournent,
d’« une geste » elle devient légende…
irrégularité du mouvement passionné,
frisson désopilant, en cette cambrure du monde,
doigts d’argiles si fragiles appuyés sur la jouissance des sens,
plaisir volatil d’un moment d’errance,
où l’union sacrée s’oublie dans la brise des crépuscules des matins de chair……
JLR