Opération à Comines : les armes des attentats de Paris seraient liées à un habitué de l’extrême-droite flamande
Mardi soir, une opération policière d’envergure menée à Comines visait à fouiller le domicile de Claude Hermant, figure notoire de l’extrême droite radicale française. Ce trafic d’armes aurait un lien avec les actes terroristes qui ont secoué la France en ce début d’année, porte de Vincennes, dans le magasin Hyper Cacher. Entre les mains de Coulibaly, des armes de guerre fournies par un radical installé chez nous, en Belgique.
Le domicile cominois de Claude Hermant a été ciblé par les autorités car il était suspecté d’être une cache d’armes. Si l’opération n’a pas permis de mettre la main sur les armes recherchées, plusieurs « documents pouvant intéresser l’enquête » ont été saisis.
Selon certains riverains, évacués parmi les derniers, il s’agirait de deux gilets pare-balles et de 4 caisses en carton au contenu toujours inconnu.
Le trafic d’armes organisé par Claude Hermant concernerait principalement des armes démilitarisées importées de Tchéquie. Notamment de puissants fusils-mitrailleurs de type « Skorpion ».
Selon de nouvelles informations fournies par nos confrères de la Voix du Nord, certaines armes de ce trafic auraient servi aux actes terroristes survenus à Paris entre le 7 et le 9 janvier. La police judiciaire de Lille se penche sérieusement sur l’affaire de la prise d’otage dans l’Hyper Cacher. Les armes en possession de Coulibaly pourraient provenir des stocks de Claude Hermant.
Publié par des larbins de la maison Poulaga (NordEclair.be, 23 janvier 2015)