Sidi Bouzid : des protestataires brûlent le siège de la délégation régionale d’agriculture
Un groupe de protestataires mécontentes des résultats du scrutin présidentiel ont procédé, mercredi à l’aube à l’incendie de quelques bureau régionaux appartenant à la délégation de l’agriculture à Sidi Bouzid.
Par ailleurs, 5 jeunes ayant participé à un grabuge à Regueb dans le même gouvernorat ont été arrêté selon notre correspondant dans la région.
Presse antiémeute (ShemsFM.net, 24 décembre 2014)
Kébili : libération des personnes arrêtées lors des émeutes à Douz et Souk Lahad
Une réunion s’est tenue, mercredi 24 décembre 2014, entre le gouverneur de Kébili, les autorités sécuritaires régionales et le comité du festival international du désert à Douz.
Suite à cette réunion il a été décidé de maintenir la 47e édition du festival qui débutera demain 25 décembre jusqu’au dimanche 28 du même mois. Selon notre correspondant dans la région d’important renforts sécuritaires des gouvernorats voisins ont été acheminés vers la délégation de Douz pour garantir les meilleures conditions pour cette nouvelle édition du festival du désert.
Dans le même contexte, les personnes arrêtées suite aux manifestations qui ont suivi les résultats préliminaires du second tour de l’élection présidentielle ont été relâchées. À rappeler que durant l’émeute les manifestants ont incendié les locaux de Nidaa Tounes, le siège de la Garde Nationale et le siège de délégation.
Presse antiémeute (ShemsFM.net, 24 décembre 2014)
Kébili : le poste de la Garde nationale, le siège de la délégation et le local de Nidaa Tounes incendiés
Les mouvements de protestation violents ont repris, mercredi 24 décembre 2014, au niveau de la délégation de Souk Lahad, relevant du gouvernorat de Kébili, et ce suite à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, donnant Béji Caïd Essebsi vainqueur.
Un groupe de jeunes a organisé une manifestation qui a sillonné les artères de la ville, avant que la situation ne dégénère. Les manifestants se sont en effet, attaqués au poste de la Garde nationale, au siège de la délégation et au local de Nidaa Tounes, qui ont été incendiés et pillés, selon la TAP.
Des unités de l’Armée nationale sont intervenues dans la région, pour mettre fin à la situation de chaos et protéger les institutions publiques et privées. À noter que les forces de l’ordre, s’étaient retirées, en attendant l’arrivée de l’Armée. À rappeler également, que les troubles ont commencé durant la soirée de mardi [23 décembre], où des routes ont été bloquées et des pneus brûlés. La police avait été obligée de disperser les manifestants avec des tirs de lacrymogènes.
Il faut savoir que le président de la République sortant, avait tenu mardi soir, un meeting où il a remis en doute les résultats des élections. Il avait appelé au lancement du mouvement ou « mouvance » du peuple des citoyens, pour s’opposer dans toutes les régions au retour de l’ancien régime.
Presse antiémeute (Business News, 24 décembre 2014)
Bizerte : Un véhicule de police pris pour cible
Plusieurs personnes ont attaqué au cocktail Molotov un véhicule de police dans la délégation d’El Alia au gouvernorat de Bizerte, a indiqué une source sécuritaire à l’agence TAP .
À l’aube de ce mercredi, un groupe de sept individus a pris pour cible le véhicule de police lors d’une ronde policière avant de prendre la fuite. Aucune victime n’est à déplorer mais les dégâts matériels sont importants.
Une enquête a été ouverte.
Presse antiémeute (Tunisie Numérique, 24 décembre 2014)
Une vague de violence envahit El Hamma, Jomna et Le Kram après l’annonce des résultats de la présidentielle
De nombreuses émeutes ont éclaté dans nombre de régions et de villes après l’annonce des résultats des élections annonçant la victoire de Béji Caïd Essebsi.
Le bilan des dégâts à la ville d’El Hamma à Gabès est le plus lourd de tout le pays. Seize agents de sécurité ont été blessés, les postes de Police et de la Garde nationale ainsi que le district de sûreté ont été incendiés, déclare le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed Ali Aroui, lundi 23 décembre dans la soirée sur les ondes de Mosaïque Fm.
« Que des citoyens soient mécontents ou critiques à l’égard des résultats des élections parce que leur candidat a perdu c’est tout à fait compréhensible, mais que ces protestations dégénèrent en violence cela devient inadmissible » a-t-il dit en substance.
À la localité de Jomna relevant de la délégation de Kébili Sud, un groupe de jeunes a barré dans la journée du lundi 22 décembre 2014 la route reliant les deux délégations de Kébili et Douz avec des pneus brûlés, selon une dépêche de la TAP.
Le quartier populaire de 5 décembre au Kram, connu pour être le fief des LPR, était dans la nuit du lundi au mardi 23 décembre 2014 le siège de violents affrontements entre la police et des dizaines de « protestataires ». Des gaz lacrymogènes avaient été tirés pour disperser les foules, a-t-on appris.
Presse antiémeute (Business News, 23 décembre 2014)
El-Hamma : Reprise des attaques des pro-Marzouki contre les forces de l’ordre
Les affrontements ont repris, ce lundi, à El-Hamma, gouvernorat de Gabès (sud-est) : les familles de jeunes arrêtés, dimanche soir, exigent leur libération.
Des habitants d’El-Hamma ont protesté ce lundi 22 décembre 2014 pour demander la libération des 14 jeunes arrêtés, hier soir, pour avoir brûlé des pneus, attaqué les postes de police et menacé d’occuper les bureaux de l’Isie où se déroulaient les opérations de dépouillement des votes.
Ces jeunes protestaient contre la proclamation des résultats des sondages relatifs au 2e tour de la présidentielle, qui donnaient Moncef Marzouki perdant.
La police a eu recours au gaz lacrymogène, mais les manifestants ont répondu par des jets de pierres et les heurts se sont poursuivis.
Deux postes de police ont été brûlés. Ce qui a contraint les agents de l’ordre à se retirer de la ville. La veille, l’un de leur collègue avait été blessé et a été transporté à l’hôpital.
Presse antiémeute (Kapitalis, 22 décembre 2014)
Médenine : la police utilise le gaz lacrymogène pour disperser des protestataires
Des jeunes de Ben Guerdane ont organisé une marche protestataire suite à ‘le recours à la force contre les habitants d’El Hamma à Gabès’.
Selon notre correspondant dans la région, des altercations ont eu lieu entre les protestataires et les forces de sécurité à la place Le Maghreb ce qui a contrait les forces de l’ordre à recourir au gaz lacrymogène pour les disperser.
Presse antiémeute (ShemsFM.net, 22 décembre 2014)
El Hamma : Les postes de police et de la Garde nationale incendiés
Des violences ont éclaté, ce lundi 22 décembre, dans la délégation d’El Hamma, du gouvernorat de Gabès, et ce, après une nuit de tensions qui a prévalu, hier, dimanche 21 décembre.
Le ministère de l’Intérieur condamne l’assaut
Le ministère de l’Intérieur condamne, dans un communiqué publié, ce lundi 22 décembre, sur sa page Facebook, « les attaques gratuites contre les postes de police et de la Garde nationale à El Hamma et le fait qu’ils aient été les cibles d’incendies prémédités. »
L’Intérieur dénonce également les tentatives « d’assaut du District de Sûreté alors que le ministère n’a aucun rapport avec les résultats des élections ».
Le ministère prévient les habitants d’El Hamma que « les unités de sécurité agiront face à toute perturbation nuisant à l’ordre public, selon la loi ».
La radio locale Oasis FM, rapportait, ce matin du lundi 22 décembre que « des affrontements ont éclaté entre des habitants d’El Hamma et les forces de l’ordre et que les postes de police et de la Garde nationale ont été incendiés ».
Violents affrontements depuis dimanche soir
Selon Oasis FM, les forces de sécurité se sont déployés vers le District de Sûreté afin de le protéger, et l’Armée nationale s’est déployée, de son côté, afin de protéger les commerces.
Dimanche 21 décembre, des habitants d’El Hamma avaient violemment manifesté leur désaccord après la publication des résultats d’instituts de sondages donnant Beji Caid Essebsi comme vainqueur de l’élection présidentielle.
D’après Haythem Wardeni, un jeune d’El Hamma, les forces de l’ordre et la garde nationale ont jeté des bombes de gaz lacrymogène et ont tiré avec de la chevrotine sur les manifestants.
« Vers deux heures du matin, (ce lundi 22 décembre), la police a arrêté plusieurs manifestants dans leurs maisons. Ils auraient été transférés à Gabès. C’est pour cela que les affrontements se sont intensifiés. Le poste de police a été attaqué vers midi. Mais en ce qui concerne les élections, beaucoup ne reconnaissent pas ces résultats avec Béji vainqueur des présidentielles. »
Des observateurs de l’association ATIDE menacés
Dimanche soir, vers 20h30, « le coordinateur d’ATIDE à Gabès a appelé les forces de l’ordre à intervenir d’urgence pour assurer la protection des 43 observateurs gravement menacés par des membres des Ligues de Protection de la Révolution », selon ATIDE.
D’après M. Naceur Rdissi de ATIDE « il y a eu des agressions ce dimanche matin, 21 décembre, notamment à Bouatouch à El Hamma et les forces de l’ordre sont intervenu et il y a eu des arrestations ».
Presse antiémeute (Chaabane Maher, Webdo, 22 décembre 2014)
(…) Tard dans la soirée [du 22 décembre], des manifestants pro-Marzouki ont également saccagé et incendié le bureau de Nidaa Tounes à Mareth, gouvernorat de Gabès (sud-est). (…)
Presse antiémeute (Kapitalis, 23 décembre 2014)
Douz : 4 agents de police blessés après les heurts qui ont suivi l’annonce des résultats préliminaires de la présidentielle
Quatre agents des forces de l’ordre ont été blessés, lundi 22 décembre 2014, suite aux heurts entre les habitants de la délégation de Douz, gouvernorat de Kébili, et les forces de police après l’annonce des résultats préliminaires du second tour de l’élection présidentielle.
Selon une source sécuritaire les agents blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital pour y être soignés. De son côté le correspondant de ShemsFM a annoncé que les protestations sont toujours en cours.
Presse antiémeute (ShemsFM.net, 22 décembre 2014)
Le local de Nidaa Tounes à Tataouine incendié
Des manifestants ont incendié, lundi 22 décembre 2014, le local du parti Nidaa Tounes à Tataouine nord, et en protestation contre la proclamation des résultats du second tour de l’élection présidentielle, affirme la TAP.
Les protestataires se sont également attaqués au poste de police et de douane dans la région, mettant le feu à des pneus avec lesquels ils ont bloqué l’artère principale de la ville. Une situation d’extrême tension a lieu en ce moment, selon la TAP.
Presse antiémeute (Business News, 22 décembre 2014)
Marzouki en visite éclair à Kasserine et annule son déplacement à Thala
Le candidat au second tour des élections présidentielles, Moncef Marzouki, se rend ce mercredi après-midi en visite éclair dans le gouvernorat de Kasserine pour « saluer les citoyens de la capitale des martyrs » à l’occasion de la commémoration des événements précurseurs de la Révolution de la liberté et de la dignité.
Selon la Coordination de sa campagne électorale dans la région, citée par Attounsia, Marzouki aura des « rencontres spontanées avec les citoyens dans les cafés et les rues sans préparation préalable et ne tiendra aucun meeting populaire.
D’autre part, Attounsia a appris que Marzouki a annulé l’étape de Thala pour des raisons de sécurité, suite à des informations selon lesquelles « un groupe de délinquants projette de perturber la visite qu’il compter effectuer dans cette délégation ».
Presse antiémeute (African Manager, 17 décembre 2014)