Dégradations à une chapelle du Sourn près de Pontivy
La série continue dans le pays de Pontivy. Après Melrand, Bubry, Ploemeur, Bieuzy, Plouay, voici Le Sourn.
Des dégradations ont été commises à la chapelle Saint-Jean du Sourn, près de Pontivy. On l’a appris seulement pendant le week-end, mais les faits remontent à la nuit de mardi à mercredi ou celle de mercredi à jeudi.
Porte forcée
Le ou les auteurs ont forcé la porte principale de l’édifice. Ils ont même utilisé une scie à cloche pour percer un trou dans cette épaisse porte afin de dégager une barre de fer empêchant son ouverture.
Vitrail cassé
Ils ont ensuite cassé un vitrail en deux endroits, fait tomber un vase et renversé deux statues en bois.
C’est au moins le quinzième acte de vandalisme du même genre dans cette région du Morbihan depuis le début de l’été.
Leur presse (Ouest-France.fr, 8 décembre 2013)
Lieux de culte. Nouvel acte de vandalisme dans le Morbihan
Nouvel acte de vandalisme touchant le patrimoine religieux, à Melrand. Hier, un incendie s’est déclaré dans la chapelle de Notre-Dame-du-Guelhouit, où des objets du culte ont été retrouvés saccagés.
À Melrand, un énième acte de vandalisme touchant le patrimoine religieux, le cinquième depuis septembre, est à déplorer. Hier, à 9 heures, les sapeurs-pompiers ont été appelés à la chapelle Notre-Dame-du-Guelhouit pour un incendie, dont l’origine pourrait être criminelle. Grâce à une personne qui se rendait à son travail, à Bubry (56), le pire a été évité. Voyant de la fumée s’échapper du haut du toit de l’édifice, elle a immédiatement donné l’alerte. Treize sapeurs-pompiers des centres de secours morbihanais de Melrand, Guern et Pontivy ont circonscrit le sinistre, tandis que les gendarmes de Baud (56) et des enquêteurs judiciaires de la brigade de recherches de Pontivy étaient à l’œuvre, de même que des agents d’ERDF.
Statues renversées
« Le feu a pris sur la partie haute de la charpente de l’édifice, il a été rapidement maîtrisé. Quelques éléments de la charpente ayant été atteints, on effectue des découpes pour éviter un nouveau départ de feu », a expliqué le lieutenant Philippe Joubaud, chef de groupe du secteur de Pontivy, en charge des opérations de secours. L’édifice n’a subi que des dégâts mineurs : les boiseries intérieures ont été un peu endommagées. Deux statues ont été renversées et brisées, des objets du culte saccagés.
Jean-Paul Pasco, le maire, arrivé immédiatement sur les lieux, ne décolère pas : « Cela devient très grave, c’est angoissant, la psychose gagne la commune. On ne trouve pas normal que les enquêtes piétinent, depuis le temps, avec le nombre de lieux vandalisés. D’autant que ces dégâts vont encore entraîner beaucoup de dépenses, notamment pour refaire les lambris qui avaient été remplacés et repeints en 2009 ». Une nouvelle plainte va être déposée.
« Laisser l’enquête faire son œuvre »
Difficile, pour l’heure, d’établir un rapprochement avec les précédents actes de vandalisme qui touchent le secteur de Melrand depuis septembre. Le capitaine Pascal Lhoutellier, commandant de la compagnie de gendarmerie de Pontivy, se refuse à le faire à ce stade de l’enquête. « Tant qu’on n’a pas les éléments techniques et qu’on n’a pas arrêté le ou les individus, on ne le peut pas ». S’il confirme « un renforcement des patrouilles pour la surveillance, y compris en civil », il s’interroge aussi sur « le ciblage du religieux », tout en se voulant rassurant auprès de la population. « Je comprends que les gens soient tendus. Leur inquiétude est légitime mais il ne faut pas qu’elle devienne une psychose. Nul ne doit commettre d’actes irréfléchis en termes de violence, il faut, au contraire, laisser l’enquête faire son œuvre ».
Ces nouvelles dégradations viennent s’ajouter à la liste déjà longue des actes de vandalisme observés dans le Morbihan. En effet, depuis fin août, plusieurs églises ont été dégradées et pas moins de neuf statues ont été saccagées.
Leur presse (LeTelegramme.fr, 4 décembre 2013)
Bieuzy. Avant le calvaire dégradé, une statue en bois volée
Mi-novembre, les deux statues en plâtre de la chapelle de La Trinité, à Castennec, à Bieuzy, ont été brisées. Deux autres statues en bois ont été renversées. Et l’œuvre qui y avait été installée pour L’art dans les chapelles a été incendiée. Plus tôt, début octobre, c’est le calvaire situé en face de la chapelle qui avait été dégradé.
« Mais il y a autre chose, avertit un habitant. La statue en bois qui ornait la fontaine de Castennec a aussi disparu début juillet, lors de l’inauguration de L’art dans les chapelles. » Cette statue, haute d’environ 40 cm, représente la Trinité, le père, le fils et le saint-esprit. « Il ne restait que la statue du père avec les bras coupés, souligne le riverain. Mais on y était attaché. »
Leur presse (Ouest-France.fr, 4 décembre 2013)
Plouay. Art religieux : la série de dégradations s’allonge
À Plouay (Morbihan), une statue de Notre-Dame-de-Lourdes a été décapitée et une autre abîmée. La série s’allonge.
Au cours du week-end, à Plouay (Morbihan), les statues de Notre-Dame-de-Lourdes et de Sainte-Bernadette ont été vandalisées dans la Grotte de la route de Lorient. Les faits ont été découverts dimanche par deux membres du comité d’entretien du site qui passaient par là. La statue de la vierge a été décapitée et le visage de la statue de Sainte-Bernadette a été abîmé à coups de projectiles.
Depuis 1955, ce lieu rappelle la guérison miraculeuse à Lourdes de Marie-Félicité Raux, épouse de Pierre Le Goaller, lors d’un pèlerinage montfortain à Lourdes, en avril 1949. Le site est un lieu de pèlerinage très fréquenté, le 15 août.
Enquête de la gendarmerie
Une plainte a été déposée par la paroisse gestionnaire des lieux à la gendarmerie de Plouay, qui a ouvert une enquête, alors que la série de dégradations d’objets d’art religieux ne cesse de s’allonger dans le Morbihan.
À Bubry et dans la région de Pontivy
Des faits similaires ont été commis à Bubry, commune située à 15 km de Plouay, en septembre et début novembre, aux abords d’une chapelle. Au total, trois statues religieuses ont été renversées et brisées.
D’autre part, des dégradations s’enchaînent depuis le mois de juin dans la région de Pontivy. Le dernier méfait dans ce secteur a été découvert dimanche 17 novembre : deux statues en plâtre ont été vandalisées dans la chapelle de Castennec, à Bieuzy-les-Eaux.
Leur presse (Ouest-France.fr, 25 novembre 2013)
Pays de Pontivy. De l’art religieux vandalisé en série
Statues brisées. Calvaires dégradés. Incendie. Après Bubry, Ploemeur, Melrand, c’est une chapelle à Bieuzy-les-Eaux qui a été vandalisée.
Des statues et une œuvre d’art détruites
Les dégradations d’édifices religieux se poursuivent dans la région de Pontivy (Morbihan). Dimanche dernier, des passants ont découvert la chapelle de Castennec, à Bieuzy-les-Eaux, vandalisée.
« La porte a été forcée, se désole le maire, Léon Quilleré. Deux statues en plâtre ont été cassées. Deux autres en bois renversées. » Et l’œuvre d’art, « Le dragon rencontre les nuages », qui y était exposée dans le cadre de la manifestation l’Art dans les chapelles a été incendiée.
Longue série de dégradations
Les dégradations ont commencé en juin.
– À Melrand, à quelques kilomètres de Bieuzy, la chapelle du Guelhouit est d’abord victime d’une tentative d’incendie. Puis un calvaire, une croix et deux fontaines sont détériorés.
– La dernière semaine d’août, à Bubry, c’est au tour du calvaire d’être dégradé.
– Début septembre, toujours à Bubry, une statue de Sainte-Hélène, placée dans une niche au-dessus d’une fontaine, est retrouvée en morceaux.
– Puis, à Ploemeur, une Vierge à l’enfant du XVe siècle est brisée dans l’église.
– Même sort pour deux statues du calvaire de Melrand dans la nuit du 13 au 14 septembre.
– Une accalmie. Puis, début octobre, le calvaire de Castennec est vandalisé à Bieuzy-les-Eaux. Avant les faits de dimanche dernier, dans la chapelle située en face.
Leur presse (Ouest-France.fr, 23 novembre 2013)
De l’art religieux vandalisé en Morbihan
Statues brisées, calvaires dégradés, incendie. Après Bubry, Ploemeur, Melrand, une chapelle de Bieuzy a été vandalisée.
Les dégradations d’édifices religieux se poursuivent dans la région de Pontivy. Dimanche, des passants ont découvert la chapelle de Castennec, à Bieuzy-les-Eaux, vandalisée. « La porte a été forcée, se désole le maire, Léon Quilleré. Deux statues en plâtre ont été cassées. Deux autres en bois renversées. » Et l’œuvre d’art de Virginie Barré, « Le dragon rencontre les nuages », qui y était exposée dans le cadre de la manifestation l’Art dans les chapelles a été incendiée.
Les élus et les gendarmes sont restés très discrets sur ces actes de vandalisme. Par peur que la publicité pousse l’auteur à multiplier ses méfaits, selon le maire de Bieuzy : « On a l’impression que plus il crée l’événement, plus il est excité. »
Selon Léon Quilleré, l’enquête privilégie la piste d’un déséquilibré, agissant toujours selon le même mode opératoire, portant des gants et se déplaçant à pied ou à vélo. Du côté de la gendarmerie, toutefois, on reste très prudent : « Nous n’avons pas de pistes, assure Pascal Lhoutellier, commandant de la compagnie de gendarmerie de Pontivy. Aucun élément pour affirmer qu’il s’agit du même auteur à chaque fois. »
Les dégradations ont commencé en juin. À Melrand, à quelques kilomètres de Bieuzy, la chapelle du Guelhouit est d’abord victime d’une tentative d’incendie. Puis un calvaire, une croix et deux fontaines sont détériorés.
La dernière semaine d’août, à Bubry, c’est au tour du calvaire d’être dégradé. Début septembre, toujours à Bubry, une statue de Sainte-Hélène, placée dans une niche au-dessus d’une fontaine, est retrouvée en morceaux. Puis, à Ploemeur, une Vierge à l’enfant du XVe siècle est brisée dans l’église. Même sort pour deux statues du calvaire de Melrand dans la nuit du 13 au 14 septembre.
Une accalmie. Puis, début octobre, le calvaire de Castennec est vandalisé à Bieuzy-les-Eaux. Il est situé juste en face de la chapelle visée dimanche dernier.
Les communes ont porté plainte. Ainsi que l’association l’Art dans les chapelles. « L’œuvre incendiée devait être récupérée par l’artiste le mardi qui a suivi sa destruction », soupire le président Bernard Delhaye.
Leur presse (Yann-Armel Huet, Ouest-France.fr, 22 novembre 2013)
Le patrimoine religieux du Morbihan victime d’actes de vandalisme
Plusieurs édifices religieux du Morbihan ont été la cible d’actes de vandalisme depuis le mois de juin.
L’architecte des Monuments de France est attendu sur place pour évaluer le montant du préjudice financier.
Des actes de vandalisme contre des édifices religieux du Morbihan ont suscité l’inquiétude des autorités. Depuis juin, plusieurs communes à l’ouest de Pontivy ont subi des dégradations de leur patrimoine religieux. Le dernier épisode s’est produit à Melrand, dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 septembre. L’un des nombreux calvaires de ce village de 1500 habitants a été amputé de deux statues, représentant la Vierge et saint Jean. Les deux ouvrages en granit de 1,20 m ont été descellés et brisés sur le sol. Un autre calvaire, trois fontaines et une chapelle ont également été dégradés pendant l’été.
« Pourquoi ce vandalisme gratuit ? », s’interroge le maire, Jean-Paul Pasco. Il souligne que ces monuments anciens appartiennent à la collectivité : l’ensemble des contribuables devra régler les frais de restauration. Le dernier calvaire abîmé, qui date de 1827, est classé monument historique. L’architecte des Monuments de France est attendu sur place pour évaluer le montant du préjudice financier.
« S’attaquer aux signes chrétiens, c’est s’attaquer à la foi, mais tous les habitants sont touchés »
Dans la commune voisine de Bubry, deux statues situées près d’une chapelle ont été saccagées. La représentation en granit de sainte Hélène, qui pèse une centaine de kilos, a été retrouvée en morceaux dans la fontaine, le 2 septembre. Quelques jours auparavant, une autre statue de 1,5 m de haut, installée sur l’ancien calvaire du bourg, avait été jetée à terre et brisée en morceaux. Le 5 septembre, c’est une Vierge à l’enfant en pierre polychrome, du XVe siècle, classée, qui était à son tour retrouvée sur le sol de l’église Saint-Pierre de Ploemeur…
S’agit-il d’actes de dégradation en série ou de faits isolés ? La gendarmerie se refuse à tout commentaire. « L’enquête est en cours », indique Pascal Lhoutellier, commandant de la compagnie de gendarmerie de Pontivy.
Le curé de la paroisse de Melrand, le P. Francis Le Goff, pense, quant à lui, que ces actes de vandalisme ont été commis par une seule et même personne, ou un groupe de personnes. « Ils ont eu lieu dans un très petit périmètre, à quelques kilomètres les uns des autres, dit-il. S’attaquer aux signes chrétiens, c’est s’attaquer à la foi, mais tous les habitants sont touchés. Le patrimoine religieux appartient aux communes. » Un sentiment partagé par les nombreuses personnes qui sont venues se rendre compte des dégâts.
Leur presse (Raphaël Baldos à Vannes, La-Croix.com, 18 septembre 2013)
Ploemeur. La statue de «la Vierge à l’enfant» fracassée
Ce vendredi matin, Jo Raoul, le curé doyen et le maire de Ploemeur, Loïc le Meur, ont constaté le saccage d’une statue classée de la Vierge à l’Enfant, fin XVe siècle, accueillie dans l’oratoire de l’église. La statue en pierre blanche de Loire recouverte de polychrome, située au fond de l’église, a été retrouvée en morceaux.
« Un acte volontaire »
« Cet acte est sans conteste volontaire», s’indigne l’abbé rejoint dans ses propos par le maire. L’acte de vandalisme a vraisemblablement été perpétré jeudi après-midi selon les témoignages de ceux qui ont fermé l’église. Le Père Raoul, qui marquera son départ dimanche, ne cache pas sa tristesse devant un tel acte. « Mais il hors de question de fermer notre Église, c’est un lieu de prière, qui doit resté ouvert, au public ». Claudine Bonjoux, la directrice des services de la ville est venue constater les dégâts avec les agents des services techniques et la police. Rappelons qu’un acte similaire a été commis le 2 septembre dans la paroisse Sainte-Hélène de Bubry (Morbihan).
Leur presse (LeTelegramme, 6 septembre 2013)
Bubry. Quartier de Ste-Hélène : deux statues vandalisées
Écœurement, colère, sidération, tels sont les mots employés par Jean-Yves Nicolas, le maire, et Clément Evano, le premier adjoint, devant l’affligeant spectacle que présentait, hier, la fontaine de la chapelle Sainte-Hélène : la statue de plus de 100 kg, située dans la niche qui la surplombe, y a été jetée : brisée en trois morceaux, elle gît au fond de l’eau, le visage face au ciel. C’est un promeneur qui a découvert cet acte de vandalisme, dimanche, en fin de journée. L’abbé Prévost est sous le choc et l’émotion est vive au sein du comité de chapelle, ainsi que parmi la population bubryate : cette œuvre, un des joyaux du patrimoine religieux local, avait été réalisée en 2006 par M. Guilloux, un sculpteur résidant à Querrien (Finistère), le préjudice s’élève à 3.658 €.
Une plainte
La semaine dernière, une autre dégradation avait été constatée à quelques dizaines de mètres de là, au niveau du vieux calvaire : une statue d’environ un mètre a été précipitée au sol, sa tête, qui s’est détachée, repose à côté du tronc. La gendarmerie de Pont-Scorff s’est rendue sur les lieux ; une plainte sera déposée aujourd’hui par la municipalité.
Leur presse (LeTelegramme, 3 septembre 2013)