À l’approche des élections municipales, les édiles socialistes locaux se sont appropriés un argument électoral de taille : les caméras de surveillance. Ils finissent d’entériner, à l’échelle de la ville, le discours sécuritaire partagé par l’ensemble des partis bourgeois. Rien de bien surprenant. Mais plutôt que de déplorer la perte de nos libertés individuelles (mises à mal depuis longtemps !) il s’agit de porter la critique de la vidéosurveillance en tant qu’outil comme un autre du contrôle d’une population poussée à bout depuis les années 70 par la « crise du capital ». Lutter contre la (vidéo)surveillance, c’est lutter contre les rapports sociaux générés par le capitalisme lui-même.
Ci-joint un « 4 pages » réalisé par la Mouette Enragée sur cette question qui dépasse les rivages boulonnais.