[www.etatdexception.net] Nouvelle présentation du site et de l’équipe éditoriale
Parce que notre identité politique est en constante élaboration, État d’Exception aussi.
Voici une nouvelle présentation du site, en dix points succints.
Un grand merci à celles et ceux qui par le passé ont participé à la construction du site, et bienvenue aux nouveaux.
État d’Exception – Nous Sommes
■ Lancé en mars 2012, État d’Exception est un espace autonome de production et d’expression, sur les problématiques liées à la race, au genre, aux quartiers et aux questions coloniales.
■ Le racisme et son déni structurant en profondeur la société, nous avons souhaité dès le départ donner en priorité la parole à celles et ceux qui subissent ce racisme. Nous refusons d’aborder de manière froide et distanciée une question raciale qui fait partie de notre vécu.
■ Notre appréhension politique et esthétique des questions de genre, de classe, et des autres dominations, se fait en accord avec cet objectif.
■ Pour participer dans la durée à l’expression politique autonome des Noir-e-s, Arabes, Asiatiques, Rroms et musulman-e-s qui vivent en France, nous souhaitons mettre cet espace à la disposition de tou-te-s.
■ Nous sommes ouverts aux propositions de toutes celles et de tous ceux qui voudront publier des textes, ou tout autre contenu (vidéos, sons, photos…), en lien avec les questions qui nous occupent, et dans une langue qui ne soit pas réservée aux universitaires.
■ Nous souffrons tou-te-s des querelles militantes, du manque de discussion collective et politique, au sein des mouvements de l’immigration et des banlieues. Nous souffrons également du manque de ressources, de transparence et d’espaces autonomes.
■ Beaucoup d’entre nous privilégient les apparitions médiatiques éphémères, le dialogue avec les institutions de l’État, les organisations politiques et leurs satellites, au détriment d’un travail de terrain, effectué avec les populations elles-mêmes.
■ En conséquence, nous dépendons le plus souvent – de manière directe ou indirecte – d’institutions, d’organisations politiques et de militant-e-s, qui dénaturent à chaque fois l’expression de nos vécus et de nos aspirations profondes.
■ L’amélioration des conditions concrètes de vie des habitant-e-s des quartiers, la lutte contre les violences policières et pénitentiaires, le combat contre l’oppression raciale, et la domination néocoloniale, exigent de nous un travail collectif sur la durée.
■ À partir de ce que nous pourrons construire entre nous, de la maturité politique qui sera la nôtre, dépendra notre capacité à changer le rapport de forces en notre faveur.
L’équipe éditoriale – septembre 2013.
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