Paris : trois locaux du Parti socialiste tagués
Trois locaux du Parti socialiste (PS) situés dans les IIIe, Xe et XXe arrondissements de Paris ont été visés par des tags hostiles à la majorité dans la nuit d’hier à aujourd’hui. Des inscriptions peintes en bleu, telles « Expulseurs de sans-papiers » sur l’un, ou « Fachos » sur un autre, partout accompagnées du « A » du mouvement anarchiste, ont été découvertes ce matin sur les façades de ces bâtiments abritant les sections locales du PS dans ces arrondissements.
Dans le XXe arrondissement, « c’est la deuxième fois depuis le mois de juin que le local est visé par des inscriptions portant la signature de la mouvance de l’ultra-gauche radicale », a précisé une source proche de l’enquête. Ces derniers mois, à Paris comme en province, plusieurs locaux du PS ont été visés par des actes de vandalisme et des inscriptions prenant pour cible la réforme du mariage pour tous, promesse de François Hollande, ou le projet contesté d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes cher au Premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a condamné dans un communiqué « ces agressions contre des lieux d’expression et de vie démocratique », les qualifiant d' »inacceptables ».
Une enquête de police a été ouverte.
Publié par des larbins de la maison Poulaga (LeFigaro.fr avec l’Agence Faut Payer, 21 août 2013)
Une vague de vandalisme frappe les locaux du PS à Paris
FAITS DIVERS – Trois permanences du Parti socialiste ont été dégradées dans la nuit de mardi à mercredi, s’ajoutant à de nombreux actes de vandalismes dont ont été victimes les locaux du parti depuis le début de l’année…
Et ça continue encore et encore, et ce n’est pas qu’un début, les socialistes sont d’accord. Dans la nuit de mardi à mercredi, trois nouveaux locaux du Parti socialiste ont été vandalisés dans les 3e, 10e et 20e arrondissements de Paris. Le mot « Fachos » ainsi que le symbole des anarchistes (la lettre A entourée d’un cercle), ont été tagués sur la façade du local située dans le 3e et la serrure a été remplie de mastic, précise-t-on du côté de la mairie PS de cet arrondissement.
Une plainte déposée dans l’après-midi
« Il s’agit d’un acte scandaleux et inadmissible dans une démocratie, a déclaré dans un communiqué Pierre Aidenbaum, maire du 3e. Les socialistes en général et les militants du 3e en particulier ne se laisseront pas intimider par des méthodes fascistes de quelques imbéciles retardés. » L’édile précise d’ailleurs qu’une plainte sera déposée dans l’après-midi.
De son côté, le maire du 10e arrondissement, Rémi Féraud, se désole de ce nouvel acte de vandalisme. « Depuis un an, ça commence à faire beaucoup, une bonne moitié des arrondissements ont été touchés avec une répétition notable dans le 4e arrondissement », explique le premier secrétaire de la fédération socialiste de Paris. « Il est fort probable qu’il s’agisse à chaque fois des mêmes auteurs », ajoute Frédérique Calandra dans un communiqué, maire du 20e arrondissement.
Car si le 28 juillet la permanence du 12e arrondissement, située sur l’avenue Daumesnil, a été dégradée par un homme de 42 ans, qualifié de « déséquilibré » par la police, qui avait brisé neuf vitres du local, les autres actes de vandalismes semblent avoir une portée plus politique. « C’est souvent le fait de personnes issues de l’extrême gauche ou de l’extrême droite qui se manifestent ainsi sur des sujets précis comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou le mariage pour tous, estime Rémi Féraud. Ça ne nous inquiète pas encore mais cela nous met en colère d’autant que je constate que l’UMP ne condamne jamais ces actes de vandalisme alors Bertrand Delanoë l’a systématiquement fait quand cela est arrivé dans une permanence de droite. »
Surveillance renforcée
Depuis le début de l’année, ces nombreuses dégradations ont poussé la mairie de Paris à mettre en place une surveillance particulière des permanences du Parti socialiste. Le maire de la capitale, Bertrand Delanoë a par ailleurs condamné ces actes affirmant dans un communiqué que « ces agressions contre des lieux d’expression et de vie démocratique sont inacceptables ».
Publié par des larbins de la maison Poulaga (Jérôme Comin, 20minutes.fr, 21 août 2013)