Affichage sauvage : les « petits » arrangements de la ville de Besançon avec la réalité
« Toufik-de-Planoise.net » est une adresse web politique bien connue des Bisontins et des antifascistes, pour ses dossiers de fond sur l’extrême-droite et le quotidien local, ainsi que de par son activisme lié. Mais c’est un site dont l’existence est aujourd’hui menacée, devant les sommes réclamées par la mairie socialiste de Besançon. La cause ? une propagande placardée illégalement dans les rues du centre, devenant un outil afin de liquider mes activités par la spoliation des maigres ressources qui les font vivre. Pourtant, comme l’article suivant le démontrera, il s’agit là d’une conséquence du manque criant de supports dédiés, d’une pratique utilisée par l’ensemble des vecteurs politiques et événementiels, et d’une somme totalement injustifiée. S’il est vrai que ces recouvrements s’avèrent souvent pléthoriques et qu’une partie est clairement abusive, la réalité à travers les lignes qui vont suivre vont très vite rattraper la ville de Besançon et exposer une légitime colère. Absence de libertés d’expression, loi sélective entre les copains et les opposants, dommages et intérêts délirants, des raccourcis curieux à tel point qu’on se demande si le maire PS n’essaie plutôt pas de régler des comptes.
Des supports en manque cruel
L’affichage sauvage, sans forcément tenter de lui trouver une légitimité, prend d’abord racine avec un vide urbanistique remarqué. Depuis des années, le problème de l’espace d’affichage associatif/politique est posé à Besançon. Si la loi minimale semble respectée (72m² pour toute la ville), l’activisme de tous bords particulièrement présent à Besançon a des besoins hélas bien au-delà de l’offre. Une situation notoire également bien connue des services municipaux. En 2011, malgré les bonnes intentions affichées dans le B.V.V., les supports supplémentaires réalisés ne pouvaient déjà apparaître que comme des rustines. Au final, seulement trois structures officielles sont disponibles dans le centre-ville et à Battant, très (très) loin d’être une situation confortable comme le journal le déclare. Il en va pourtant d’une nécessité incontournable pour nombre d’organisations le plus souvent modestes. Tout le monde n’a pas des montagnes d’argent pour s’acheter des spots publicitaires, des sites high-tech, ou des milliers de lettres, ni de relais médiatique de n’importe lesquels de ses communiqués.
Mais en plus du sous-nombre, deux autres problèmes viennent s’ajouter. D’abord, le fait qu’il est impossible de rivaliser avec les boites de nuit ayant les moyens financiers et matériels pour faire à peu près ce qu’elles veulent. Bien qu’en théorie non-autorisées à coller sur des espaces interdits aux annonces commerciales, il s’agit pourtant d’une pratique régulière et intensive jamais montrée du doigt. À tel point qu’il en devient parfois inutile de vouloir tester certains spots, devenus des coins habituels des A1 jaunes, vertes, ou violettes. Cependant, imaginons même un instant que le nombre de viroles devient suffisant et que les annonces pour un shooter gratuit le jeudi soir aient disparues, ce qui serait déjà magique, la question n’en resterait encore pas moins en suspend. Car une nouvelle fois, l’argent s’invite dans le débat. Si les espaces servent amplement de vitrine pour les grands partis pouvant s’offrir des A1/A2 couleur en grand nombre, les petites entités sont elles toujours lésées.
Des mini-panneaux d’affichage pour du A3 maximum, afin de palier aux manques du centre tout en laissant une chance aux « petits » de s’exprimer, semble être une piste intéressante. Le coût n’est pas exorbitant, et peu de place serait prise. Mais ce genre de propositions est de suite balayé. Une camarade, il y’a quelques temps, a désespérément essayé en appelant les services de la ville. « C’est une zone classée voyez, même des affichages de tailles réduites feraient tâche. » La rhétorique classique qui ne fonctionne pas lorsqu’il s’agit de brader la rue pour JCDecaux. Eux, les puissants, ont tout le domaine public qu’ils veulent, pour peu qu’une infime partie de leurs milliards achètent cette légitimité à coup de quelques arrêts de bus et cycles urbains. Et pour balancer des shampooings à la con au mieux, des crédits à la consommation ruineux au pire. Bref, ce n’est pas demain que les choses s’amélioreront. Si la ville de Besançon rechigne à vouloir trouver des solutions pour laisser la parole à tout le monde, comment s’étonner que certains la prennent quitte à adopter forcément des libertés avec la forme. Ce fut la première raison de mes « dérapages ».
Une pratique généralisée
Deuxième point, et non des moindres, l’affichage sauvage est une méthode propagandiste généralisée à Besançon. La réalité du terrain et les archives photographiques témoignent de cette vérité. Alors oui, beaucoup de « Toufik-de-Planoise.net » c’est entièrement vrai. Mais également pas mal d’autres organisations, dont je ne ferais pas de liste exhaustive tant il y’en a, au moins autant qu’il en existe. En effet, bien avant mon engagement, quasiment tous semaient déjà leurs autocollants et annonces, à des degrés certes plutôt faibles mais eux aussi totalement illégaux. Face à l’inexistence de structures, et en essayant de trouver ma place au milieu de cette jungle, je me suis moi aussi mis à participer à ce petit jeu, et comme il fallait s’y attendre, en voulant faire mieux que les autres. Défi amplement réussi. Mais, à de telles proportions, qu’on ne verrait au final que moi. Même si quelques exemples frappant subsistent encore.
Comme les affiches de Madame Branget (UMP) à Planoise dont il y’a encore quelques restes notamment à Cassin, ou d’autres du parti bourgeois déplorablement inscrites sur des panneaux routiers (photo d’illustration ci-haut). À cette occasion même Michel Omouri, conseiller municipal UMP, parla sur le réseau social Facebook d’une erreur en déclarant : « tout le monde hélas colle n’importe où. » Une position honnête bien rare. Il y’a aussi la Manif’ pour Tous et ses dizaines d’autocollants là aussi apposés sur de la signalisation, apparus les mois derniers. On se souvient enfin de ceux du Front de Gauche pour les présidentielles de 2012. Pourtant la règle est bien indiquée sur le site de la ville de Besançon : « Sauf autorisation expresse écrite, la pose d’affiches et de documents de tout type, les tags ou graffitis sont interdits sur les bâtiments communaux ou sur le mobilier urbain. Tout affichage, tag ou graffiti non autorisé peut faire l’objet d’un enlèvement par les services municipaux, aux frais du contrevenant s’il est identifié. » Mais apparemment, seul mon site est rétractable. Les autres, qui sont aussi comme par hasard le plus souvent des bons copains et des républicains propres sur eux, ont tout simplement disparus.
Mieux que ça, le festival Jazz en Franche-Comté. Sans vouloir lui taper dessus, c’est une illustration très symptomatique de la crédibilité de la Ville de Besançon sur ce genre de dossiers. Plusieurs centaines d’affiches (bien sexistes au passage) dans le centre ville et quelques secteurs alentours. Un rose qui attire l’œil apparu il y’a quelques semaines, avec des proportions et des abus au moins égaux à ce que je fais. Une pléiade se retrouve sur presque chaque poteau du centre, une majorité n’ayant été d’ailleurs pas polluée avant. Les moyens ne manquent néanmoins pas pour acheter des places chez Decaux, comme le montrent les nombreuses sucettes louées à cet effet… Mais comment, les services municipaux n’ont pas relevés cette infamie ? Et pour cause. Cet événement sponsorisé par la ville de Besançon ne pouvait naturellement soulever l’indignation et avec sanctions, ça serait se tirer une balle dans le pied et passer pour des sombres crétins.
Des médias conciliants
Comme si la mauvaise foi et les attaques judicaires ne suffisaient pas, il semble que la ville de Besançon ait essayé de s’acheter la vindicte populaire à travers ses bons copains de l’Est républicain. Un article assassin d’un certain Damien R., qui vient exactement au moment qu’il faut. « Toufik-de-Planoise gueule pour des sanctions sur ses affichettes ? c’est mérité, on l’a vu dans l’Est ! » telle aurait été la réaction classique du citoyen lambda face à cette annonce. Un véritable torchon paru le 29 mai dernier, parlant soi-disant de l’affichage sauvage dans la capitale comtoise au milieu d’un pêle-mêle sordidement compacté avec les graffitis et les actes de vandalisme. Ça devait arriver, à cette allure… Je m’attends donc bien sûr à retrouver mes petits imprimés qui inondent abondamment la ville, trop il faut encore l’avouer, mais en toute logique aux côtés des nombreux autres pour des soirées ou des partis politiques.
Or, stupeur. À peine le temps de survoler l’article, qu’une chose essentielle apparaît : seule une catégorie d’affiche est décriée, celles des alternatifs et promouvant mon site. Un ciblage unilatéral, tout comme la Mairie socialiste. Mais l’auteur n’a même pas le courage d’aller au bout de sa démarche puante, ne mentionnant aucun nom si ce n’est quelques allusions vaseuses qui font toutefois clairement comprendre qu’il s’agit bien de ma pomme, à travers un témoignage. Juste après la plainte de la ville de Besançon, tel le Messie, ce valeureux Damien R. va lui donner raison, en arrangeant quelque peu les choses en sa faveur. Les paplards de l’UMP, du PS, de la Manif’ pour Tous ? tout simplement disparus. Quoi, ce cher gratte-papier n’a pas non plus parlé de Jazz en Franche-Comté ? Surtout pas.
La ville de Besançon ne pouvait naturellement s’attirer les foudres de leurs grands amis journaleux. On n’touche pas à l’administration municipale, règle de base. Pire, l’Est républicain l’aurait aussi eu très mal, car son logo se retrouve en bas de ce visuel au côté de son grand frère de la ville. Quoi ! ce si noble média se retrouverait lui aussi impliqué dans l’affichage sauvage ? Ce n’est malheureusement ni la première, ni la dernière fois. Mais ça, grâce au formidable travail de désinformation et de mensonge, le grand public – à l’exception de celles et ceux ayant l’œil vif – n’en saura jamais rien. Le collage sauvage, ça n’existe que chez l’extrême-gauche et pour ce site, révoltez-vous braves gens ! Un détournement répugnant, qui se trouve dans la droite ligne éditoriale du quotidien main dans la main avec la Mairie.
La version se trouve d’ailleurs soutenue par une attestation « spontanée » du gérant du Madigan’s, censée représenter la fronde générale dirigée contre moi et mes affiches. Malgré les oublis susmentionnés, j’espère un propos émanant d’une personne neutre et fiable. S’il est vrai que ma propagande n’est pas d’un esthétisme optimal pour faciliter les achats – même si le lien de cause à effet est franchement douteux –, je pourrais d’abord penser par exemple aux freins de la crise économique ou du chantier du tram’. Non non je vous dis, il y’en a marre d’une chose : de lui. Bizarre sachant que l’établissement en question se trouve près de la place du Huit septembre et que je ne colle pour ainsi dire presque jamais dans ce coin, par manque de supports. Il n’y a d’ailleurs rien aux abords immédiats du pub permettant l’affichage même sauvage. Formidable chronique néanmoins, mais qui est ce héros chantant son je-n’en-peux-plus à qui veut l’entendre ?
Nul autre qu’un proche de l’UMP. D’après certaines sources, il s’agirait même d’un ex-flic – pas sûr que mon billet sur son collègue Émile l’ait alors enchanté – qui de manière certaine, accueille la plupart des rencontres avec les cadres du parti. C’était par exemple le cas le 24 mai 2012, où Jean-François Copé a tenu son entrevue dans ce bar avec les Jeunes Pops’. Non, comment cela est-ce possible ? l’Est républicain n’aurait pas interrogé une personne qui au-delà de son désaccord de forme, aurait une désapprobation évidente de fond ? Il pourrait ainsi apparaître normal alors que ce cher Monsieur ne bronche pas d’un poil pour les autocollants homophobes de la Manif’ pour Tous pourtant bien présents à ses abords, mais s’enflamme comme jamais lorsqu’il s’agit de « gauchistes ».
Mais le point de discordance principal reste bel et bien cette attaque visant mon site en particulier. Le lecteur comprend très vite en suivant les lignes que je suis un simple fouteur de merde isolé saccageant le paysage et coutant cher à nettoyer, et qu’il ne faut surtout pas me prêter une once de sympathie, quel que soit au final le message délivré et la réalité de cette accusation. D’autant plus que tout est bien mis en place pour faire le lien direct et inhérent avec les autres actes de délinquance. Il y’a le vilain Toufik d’un côté, et les gentils partis/événements de l’autre. Un schéma qui se retrouve toujours avec les publicités JCDecaux entre les méchants casseurs et les industriels tout-mignons-tout-beaux, dont leur légitimité n’est et ne sera jamais contredite par l’Est pour des raisons économiques, comme cela est expliqué dans mon article à ce propos. Un article qui va aussi donc servir à légitimer la coercition qui va suivre.
Une procédure douteuse et des conséquences graves
Il y’a quelques jours déjà, j’avais appris de source certaine que Monsieur le Maire de Besançon, ce social-libéral-traitre à toute épreuve, envisageait sérieusement de déposer plainte pour vandalisme. Rumeur à présent confirmée avec ma convocation hier au commissariat central pour ce motif, suite à un collage dans la nuit du 25 au 26 mai dernier. Scéance d’ailleurs sous l’œil de la police municipale, qui, après discussion, ne trouvait rien à redire. Certainement un de ces lendemains qui déchantent en fin de compte. Excellent, qu’il est, cet encravaté, relayé par les services de la voirie déclarant dans l’article de notre bon journaleux en avoir ras-le-bol. Après avoir soi-disant chopé un petit ingrat, scène d’ailleurs rapportée par la même presse obscure, il veut donc s’en prendre à cette pollution avec autant de courage, quitte, on peut penser, à bousculer les pratiques de son propre camp. Bah en fait pas tant que ça, la bonne volonté a ses limites.
Son parti, ses amis de l’UMP, les événements de la ville de Besançon, ne font apparemment pas partie de sa liste, tout autant invisibles que dans l’article. Incroyable n’est-ce pas ? Au final, en excluant également les autres groupes plus marginaux, il ne reste… que mon site. Il n’allait bien sur, lui non plus, pas personnellement cracher sur les visuels où apparaissent le logo de la ville ou celui de la fameuse rose. Car, au-delà du fait de passer pour un imbécile – même si il n’est pas à un détail près –, ce sont cette fois-ci lui, ses proches, et son administration qui auraient payé la note. Les choses sont donc décidemment bien faites. Un élu excédé par les affiches tombe tout à fait d’accord et au même moment avec l’Est républicain pour parler d’un problème qui préoccupe les gens (non, toujours pas le chômage, l’éducation, ou la sécurité).
L’air grave, le ton ferme, ces deux pouvoirs contentent tout le monde et se veulent intransigeants avec la racaille politique. Sauf quand il s’agit d’eux mêmes ou de leurs propres intérêts bien sur. Et les conséquences de ce scénario ne tardent pas de se vérifier. Malgré les démonstrations que d’autres s’adonnent à ces activités, rejoignant mes écrits plus haut, le fonctionnaire qui m’interroge n’a pas souvenir de précédents. Et la sanction tombe brutalement : les services de la ville me réclament la somme de 520€ pour un total de douze affichettes, toutes situées sur des panneaux de signalisation et des poubelles, expliquée par seize heures de travail nécessaire. Après l’effet d’annonce, la réflexion. Officiellement cela ferait donc quatre-vingt minutes par papier, certainement un record mondial. En fait, probablement que les nombreuses autres affichettes, sur les gouttières et poteaux notamment, ont été incluses dans la note.
Alors pourquoi n’apparaissent-elles pas ? car la ville sait aussi qu’elle a des choses à se reprocher et que des petits emmerdeurs comme moi n’auraient pas manqué de signaler la merde sur leur propre paillasson. Si elle avait avoué m’avoir bâché tout en laissant ses potes comme je l’argumente, nul doute que l’histoire ne serait pas passée y compris même aux yeux des instances juridictionnelles. Donc hop, on supprime ce passage pour éviter les embrouilles, mais on garde le même nombre d’heures et la somme initiale réclamée, qui inclurait peut-être et ça ne m’étonnerait pas des supports n’ayant rien à voir avec moi, parce que c’est l’bon droit. En espérant que ce couillon le soit assez pour payer, se rendre compte de rien, et se taire. Et le rapport avec la fin de cette belle histoire qu’est Toufik-de-Planoise.net arrive bien vite.
Une fermeture de site pour te la faire fermer ? non surtout pas, ce sont de grands démocrates à la Mairie socialiste de Besançon. Par contre, spolier les maigres ressources pour indirectement ne plus pouvoir supporter les 120€ annuels qu’il coûte, ça c’est tout à fait possible. Car 520€, c’est une somme exorbitante et à la lumière des éléments soulevés, injustifiée, qui représente à elle seule plus de la moitié des revenus mensuels de ma famille. Bah oui, il existe des gens qui font de la politique et de l’activisme sans être nantis, n’en déplaise à Monsieur Fousseret et ses sbires. Si un tel tarif ne représente sans doute pas grand-chose pour le Parti socialiste de Besançon et des miettes de miettes de miettes par rapport au pharaonique tramway, il n’est autre qu’un abattement rédhibitoire aux activités réalisées par rapport à mes modestes moyens. Voilà comment cette adresse web pourrait disparaitre, œuvre que même les néonazis les plus aguerris que je combats n’osaient rêver.
Conclusions
Il va sans dire que, par rapport à la situation décriée, il est hors de question de verser de mon plein-gré ne serait-ce qu’un seul centime à ces crapules. D’autant plus que des dommages et intérêts ainsi qu’une amende pourraient y être ajoutés. Un bras de fer s’engagera alors, et ces charognes peuvent bien écumer mon compte en banque qu’ils n’y trouveront que le reflet des moyens d’un simple prolo. Mais suffisamment pour foutre sur la paille ma branche politique. J’en finirai là ma réquisition sur le sujet afin de ne pas m’acharner sur ces coquilles vides. Force est une nouvelle fois de constater l’honnêteté et la compétence de l’autocrate municipal ainsi que de l’Est républicain, et par extension de tout un système politico-médiatique.
Pour conclure, je rappelle que je ne nie absolument pas la nuisance potentielle de mon activisme, car il faut accorder son ampleur et sa récurrence souvent bien-au-delà du raisonnable. Mais je déplore vivement comment celui-ci est instrumentalisé en dehors de toutes les autres réalités évoquées, entonné par des pseudos-professionnels qui n’ont d’impartial que le nom, voulant faire un exemple général en s’arrangeant gracieusement avec la réalité dont leurs propres pratiques. Et au passage, de salir et de trainer dans la boue ceux qui ont le tort de ne pas partager leur système. Au fait mon p’tit Fousseret, conseil « d’ami » : surveilles bien tes équipes de collage pour les municipales de 2014, des fois qu’ils ne fassent eux non plus pas (comme d’habitude) les cons là-dessus.
Toufik-de-Planoise, 21 juin 2013