La démocratie peut représenter un obstacle à l’organisation de grands événements sportifs internationaux comme la Coupe du monde de football, a estimé mercredi Jérôme Valcke, secrétaire général de la Fifa.
Le Français a imputé en partie les difficultés d’organisation rencontrées pour le Mondial 2014 au Brésil aux différents échelons administratifs du pays hôte. Jérôme Valcke a ajouté que selon lui, la Russie du Président Vladimir Poutine offrait des conditions a priori plus favorables en vue de la Coupe du monde 2018.
« Je vais dire quelque chose de fou, mais un moindre niveau de démocratie est parfois préférable pour organiser une Coupe du monde », a-t-il dit lors d’une conférence au siège de la Fifa à Zurich. « Quand on a un homme fort à la tête d’un État qui peut décider, comme pourra peut-être le faire Poutine en 2018, c’est plus facile pour nous les organisateurs qu’avec un pays comme l’Allemagne où il faut négocier à plusieurs niveaux. » Le dirigeant français a évoqué le cas du Brésil, où « le système politique est divisé en trois niveaux, fédéral, régional et municipal ».
Leur presse (20minutes.fr avec Reuters, 24 avril 2013)