Énorme rafle sur Barbès en ce moment
Les fachos assassinent hier, les socialos raflent aujourd’hui, énorme rafle en ce moment sur Barbès, des centaines de flics encerclent le quartier depuis plus de deux heures, quatre cars d’embarquement présents, l’un rempli de sans papiers vient de partir, des copains sont sur place, les sans papiers vont peut-être être amenés rue de l’Évangile.
ZPAJOL liste sur les mouvements de sans papiers, 6 juin 2013 – 17h17
(…) Tee-shirts noirs, poings levés. Les militants antifascistes sont facilement reconnaissables au milieu de l’immense foule qui occupe la place Saint-Michel, ce mercredi soir, à Paris, en hommage à Clément Méric, 19 ans, mort pour ses idées sous les coups de skinheads.
À peine les premiers orateurs montés sur la fontaine, les huées se font entendre. En chœur, ils scandent : « Clément Antifa ! » « No Pasaran ! »
Tentant difficilement de se faire entendre à l’aide d’un porte-voix, un militant du Parti de Gauche appelle à « continuer le combat après ce crime politique ». Les antifascistes hurlent à la récupération. Ils quittent les lieux, provoquant une légère bousculade. Accablés, le visage fermé, ils ne veulent répondre à aucune question. « Nous avons dit ce que nous avons à dire dans notre communiqué de presse », assène une jeune activiste. (…)
Leur presse (Julien Sartre, LExpress.fr, 6 juin 2013)
NKM chahutée, Hidalgo exfiltrée
Les deux élues ont voulu rendre hommage à Paris à Clément Méric, l’étudiant mortellement passé à tabac. Visiblement, elles n’étaient pas les bienvenues.
« Casse-toi ! », « Dégage ! » Un jeune hurlait ces mots à Nathalie Kosciusko-Morizet. La candidate UMP à la mairie de Paris a eu beau lui demander de se calmer, l’homme ne cessait de lui crier « Casse-toi ! » ou « Dégage ! » A un moment, il s’est retrouvé si près de NKM que les forces de l’ordre ont craint qu’il ne s’en prenne physiquement à elle et l’ont encerclée. C’est alors qu’a surgi un autre homme qui lui a lancé : « Il (Méric) n’aurait pas voulu de vous » en la pointant du doigt.
Un peu plus tôt, alors que la députée UMP s’exprimait devant les journalistes près de la Gare Saint-Lazare où est mort Clément Méric, une jeune femme l’a prise à partie un peu moins violemment. « UMP dégage, t’as pas ta place ici. (…) C’est vous qui avez ouvert la voie aux fachos et vous venez récupérer », l’accuse-t-elle. NKM tente de calmer le jeu mais la femme s’emballe : « la violence politique c’était hier soir. Il fallait réagir avant ». […]
Des journalistes sous bonne garde
Anne Hidalgo, elle, est allée au rassemblement politique place Saint-Michel. Selon plusieurs journalistes comme l’envoyée spéciale de LCI, la candidate du PS à la mairie de Paris a dû être exfiltrée par des agents de sécurité. D’après l’AFP, elle s’est fait huer et a rebroussé chemin, sous les cris « PS hors la manif, socialos trahison ! » Harlem Désir n’a pas pris de risque. Le premier secrétaire du PS, un temps annoncé, ne s’est finalement pas mêlé à la foule, son entourage jugeant la situation trop tendue.
Les journalistes n’ont pas non plus été épargnés par cette ambiance délétère. « À St-Michel, des journalistes sont accompagnés de vigiles Securitas. Beau résultat de l’animosité anti-médias qui règne presque partout », a twitté un reporter de 20 Minutes. Près de 3.500 personnes, avec parmi elles 200 à 300 militants antifascistes, ont manifesté jeudi en fin de journée au centre de Paris à l’appel du Parti de gauche. Le PC, le NPA et le PS étaient présents.
Leur presse (Source Sipa Media via LePoint.fr, 6 juin 2013)
Arrestations à Poitiers suite au rassemblement en hommage à Clément
Aujourd’hui à Poitiers a eu lieu une manif antifa en réaction avec la mort de Clément (antifasciste Paris banlieue). À 18h30 entre 250 et 300 personnes se sont rassemblées place du Palais de justice et sont parties en manif dans le centre ville de Poitiers. Cette manif s’est terminé place du Marché, et certains certaines en ont profités pour prendre un apéro sur les terrasses ensolleillées des bars. Pendant plus d’1h30 une vingtaine de flics dont des hauts placés n’ont cessé de filmer, photographier et épier les moindres gestes des personnes présentes sur les terrasses. Cette petite histoire se termine (encore une fois) mal, en effet deux personnes ont été interpellées pour « attroupement illégal » et « insultes envers des forces de l’ordre »… Ils risquent de passer au minimum 4 heures au poste et voire plus si affinités…
Les flics et les autorités de Poitiers continuent d’utiliser leur nouvelle arme : « la manif illégale ». Un cas parmi tant d’autres…
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