Des nouvelles d’Égypte
En provenance du site Global Uprising, en anglais seulement !
« Chers Amis et Partisans :
Nous venons d’achever un nouveau documentaire sur la situation au Caire.
Deux ans après que la révolution en Égypte a commencé, l’agitation continue à travers le pays à mesure que la situation politique et économique empire. Face au gouvernement actuel qui consolide son pouvoir, les revendications de la révolution semblent s’en éloigner plus que jamais. La révolution a cependant ouvert de nouveaux espaces pour l’action politique, stimulant le débat public sur des questions qui sont en partie non reconnues et ont été non résolues depuis trop longtemps.
Ce court documentaire couvre les motivations des révolutionnaires pour continuer à prendre les rues, les obstacles auxquels ils font face et la tactique qu’ils utilisent. Il éclaire les problèmes économiques et les politiques actuelles que les Égyptiens affrontent, la croissance du mouvement syndical indépendant, les tactiques de Black Blocks et les réponses aux violences contre les femmes. »
Commentaire reçu d’Égypte, dans le contexte de ce reportage :
« Les groupes anti-viol sont auto-organisés (incluant souvent des victimes), et portent des t-shirts rouges et blancs et ils ont une hotline pour signaler ces événements. Ils sont armés pour arracher les femmes des mains des hommes et les exfiltrer ensuite par un système de navettes automobiles. Ils ont des médicaments et des habitations sécurisées prêtes à les recevoir. C’est très impressionnant et il semble que cela fonctionne : par exemple, Le 11 février, lors de la manifestation à la Place Tahrir, il n’y eut aucun viol grâce à ces groupes anti-viol – il ont patrouillé l’ensemble de la zone et ont été largement soutenus. Comme un Égyptien l’a dit, “c’est Tahrir à son meilleur”. Il semblerait que les organisateurs des groupes d’anti-viol sont surtout issus de la gauche radicale. »
Des nouvelles du front, 5 mars 2013