[Révolution égyptienne] « Ce qu’il faut faire maintenant, c’est la désobéissance civile, c’est paralyser tout ce qui appartient à l’État, c’est arrêter de payer les factures, ne plus travailler, c’est également bloquer les transports publics… »

Égypte : La mobilisation continue Place Tahrir

Jeudi prochain, 20 décembre, cela fera un mois qu’ils réoccupent la place Tahrir. Pour les opposants au président Morsi, la victoire probable du « oui » lors de la deuxième convocation du référendum samedi prochain doit être contestée dans la rue, avec les manifestations mais aussi par de nouvelles formes de mobilisation. « Ce qu’il faut faire maintenant, c’est la désobéissance civile, c’est paralyser tout ce qui appartient à l’État, c’est arrêter de payer les factures, ne plus travailler, c’est également bloquer les transports publics… », explique ce manifestant à nos envoyés spéciaux Daniel Vallot et Bertrand Haeckler.

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Il n’est pas question de baisser la garde et les opposants au président égyptien ont l’intention de poursuivre coûte que coûte leur mobilisation. « On a beaucoup de patience mais on n’est pas passifs. On ne donnera jamais facilement notre pays aux Frères musulmans, parce qu’en fait, ils sont seulement cinq millions et nous, on est quatre-vingt-dix millions. Ils sont une toute petite minorité et on va combattre, Inch Allah ! » veut croire cette jeune femme.

Dimanche soir alors que l’opposition a appelé ses partisans à manifester de nouveau mardi contre le projet de constitution, place Tahrir on se prépare déjà à entrer dans une quatrième semaine de contestation.

Presse contre-révolutionnaire (RFI, 17 décembre 2012) via Solidarité ouvrière

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