Thousands of Chinese protest, smash police cars
BEIJING (AP) — Thousands of residents protested in a southeastern Chinese city after a traffic accident, smashing police cars and overturning three police vans, police and residents said.
The reason for the protest in Fuan city in Fujian province was unclear. Police said it was instigated by « a handful of lawless people. » One resident said people became angry because police and paramedics took nearly an hour to arrive to help the injured, while a Hong Kong-based human rights group said it was to do with corruption.
But such protests have become increasingly common in China, and Saturday’s violence is another reminder that the country’s new leadership has to deal with underlying social discontent that often boils over. People are fed up with corruption and high-handed officialdom, pensions that have not kept pace with inflation, and families being forced from their homes to make way for developments.
Residents said police were stopping cars and checking people for driving after drinking on Saturday evening when the accident happened on a main road in Fuan.
Wanting to avoid being tested, a driver in a sedan accelerated away and police started chasing the car, said a resident, who would give only his surname, Lin. About three motorcycles were hit during the chase, said Lin, adding he wasn’t sure who hit them.
« About 10,000 to 20,000 onlookers became angry because police officers and paramedics took nearly one hour to arrive, » said Lin.
He estimated that 1,000 to 2,000 people clashed with police and overturned three police vans.
Photos carried by online southeastern news sites showed hundreds of people swarming across a wide street with two vans thrown onto their sides. In one photo, three people stood on top of an overturned van.
The official Fuan city police microblog said Sunday that a sedan had collided with a car and three motorcycles just before 8 p.m. Saturday, leaving five people injured.
« The accident made a small number of local people dissatisfied, so they smashed police vehicles and overturned three police vans, » said the statement.
An initial investigation found that a person with no driving license surnamed Jiang had caused the accident and was in police detention, it said. It said the driver wasn’t drunk but had accelerated to avoid a patrol vehicle and aroused attention.
It said four of the injured were in stable condition and the other one had been discharged from hospital.
Later Sunday, the propaganda department of Fuan’s Communist Party committee put out a statement countering accusations police and paramedics had been slow to respond.
It said police had immediately called paramedics and traffic police after the collisions, and a patrol car drove to a hospital to pick up three doctors. The five injured were taken to hospital 40 minutes after the accident happened, it said.
« As the rescue work was going on, some relatives of the injured people and onlookers got out of control, » said the statement. « They started to push and shove the doctors and knock the ambulance and so the ambulance left the scene under police escort. »
It said « a handful of lawless people misled some people who didn’t know the truth » and they began targeting police vehicles.
The Hong Kong-based Information Center for Human Rights and Democracy said about 10,000 people clashed with police, and that 10 police vehicles had been smashed, three overturned and 20 people injured.
The scenes were triggered by the local police corruption, the center said in a faxed statement that didn’t cite any sources.
It alleged that Fuan’s traffic police were illegally registering license plates to vehicles from outside their jurisdiction for 50,000 yuan ($8,000) and that local residents suspected the sedan had such a license.
Calls to Fuan’s transport bureau rang unanswered. A man at Fuan’s local government propaganda department didn’t answer questions but referred to a press release on a local news portal which said the same as the Fuan police microblog.
Leur presse (Louise Watt, Associated Press, 18 novembre 2012)
Des milliers de manifestants chinois détruisent des véhicules de police
Des milliers d’habitants se sont soulevés dans une ville du Sud-Est chinois après un accident de la circulation, brisant des voitures de police et renversant trois autres fourgons, selon les déclarations de la police et des habitants.
Les raisons de cette protestation dans la ville de Fuan dans la province du Fujian n’étaient pas claires. Selon la police, elle a été initié par « une poignée de gens sans foi ni loi ». Un habitant affirme que les gens se sont mis en colère parce que la police et les ambulanciers ont mis prés d’une heure pour arriver sur les lieux et aider les blessés. Tandis qu’un groupe de défense des droits de l’Homme basé à Hong Kong déclare que ces évènements sont liés à la corruption dans le pays.
Mais ces protestations sont devenues de plus en plus courantes en Chine, et la violences de ce samedi est l’expression du mécontentement social de la population qui souvent dégénère auxquels les nouveaux dirigeants du pays doivent faire face. Les gens en ont assez de la corruption et de la bureaucratie autoritaire du pays, les pensions n’ont pas suivi le rythme de l’inflation, et les familles sont forcées de quitter leurs maisons pour laisser la place à la création de nouveaux aménagements.
Selon des habitants, la police arrêtait des véhicules pour contrôler le taux d’alcoolémie des conducteurs quand l’accident s’est produit sur une route principale dans la ville de Fuan.
Voulant éviter ce contrôle routier, un conducteur dans une berline a accéléré et s’est enfui. La police a alors pris en chasse la voiture a déclaré Lin, un habitant local. Environ trois motos ont été touché pendant la course poursuite selon Lin, en ajoutant qu’il ne savait pas qui les avait heurté.
« Entre 10,000 et 20,000 spectateurs se sont mis en colère parce que la police et les ambulanciers ont mis près d’une heure pour arriver sur les lieux de l’accident » précise Lin.
Il estime que 1,000 à 2,000 personnes se sont affrontées avec la police, et que trois fourgons de police ont été renversés.
Les photos réalisées par le site d’information « les nouvelles du sud-est » montrent des centaines de personnes fourmillant dans une large rue avec deux fourgons renversés sur le côté. Sur une autre photo, trois personnes se tiennent debout sur une camionnette renversée.
Le blog officiel de la police de Fuan a déclaré dimanche que la berline était entrée en collision avec une voiture et trois motos, blessant 5 personnes.
« L’accident a rendu un petit nombre de personnes locales insatisfaites, qui ont alors attaqué des véhicules de police, et retourné trois fourgons policiers » selon le communiqué.
Une première enquête a révélé qu’une personne sans permis de conduire, surnommé Jiang était l’auteur de l’accident et a été arrêté par la police. Le conducteur n’était pas sous l’emprise de l’alcool, mais a soulevé l’attention lorsqu’il a accéléré pour éviter une patrouille.
Les quatres blessés sont dans un état stable, le cinquième étant déjà sortit de l’hôpital.
Plus tard ce dimanche, le département de la propagande du comité du parti communiste de Fuan a publié une déclaration, répondant aux accusations faites à l’encontre de la police et des ambulanciers.
Elle affirme que la police a immédiatement appelé les ambulanciers et la police routière suite aux collisions, et une voiture de police s’est rendue à l’hôpital pour récupérer trois médecins. Les 5 blessés ont été conduits à l’hôpital 40 minutes après l’accident.
« Alors que les opérations de secours se déroulaient, certains proches des blessés et des spectateurs sont devenus hors de contrôle » indique le communiqué. « Ils ont commencé à pousser et bousculer les médecins puis s’en sont pris à l’ambulance, qui a du quitter les lieux sous escorte policière ».
Le communiqué indique également qu’« une poignée de gens sans foi ni loi ont induit en erreur certaines personnes qui ne connaissaient pas la vérité » et ont alors commencé à attaquer les véhicules de police.
Le centre d’information pour les droits de l’Homme et la démocratie basé à Hong Kong, a indiqué qu’environ 10,000 personnes se sont affrontés contre la police et que 10 véhicules de police ont été brisés, dont 3 retournés, et que 20 personnes ont été blessées.
Ces évènements ont été déclenché suite à la corruption de la police locale, précise le centre d’information dans une déclaration faxée qui ne cite aucune source.
Il accuse également la police routière de Fuan d’enregistrer illégalement les plaques d’immatriculation des véhicules provenant de juridictions extérieurs pour 50,000 Yuans (6,300€ ), et que la population locale a soupçonné la berline d’avoir une telle licence.
Les appels au bureau des transports de Fuan sont sans réponses, un homme au ministère de la propagande local de Fuan n’a pas voulu répondre aux questions, mais a fait référence à un communiqué de presse sur un portail de nouvelles locales qui précise la même chose que celui du blog de la police de Fuan.
Traduit de leur presse (Louise Watt, Associated Press, 18 novembre 2012) par nos soins
Ping : Auch in manchen Gegenden Chinas nicht beliebt: Die (Volks-)Polizei « Entdinglichung