Dans les nuits du 18, 19 et 20 octobre 2012, la ville de Gabès a connu des affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants au niveau du croisement de Sidi Boulbeba.
Publié par des ennemis de la révolution (Radio Mosaïque, 20 octobre 2012)
Des affrontements ont eu lieu vendredi soir à Gabès entre les forces de la sûreté nationale et des groupes de jeunes qui ont bloqué les artères principales de la ville, a constaté le correspondant de l’Agence TAP.
Les protestataires ont incendié des pneus et ont barré des routes (Ain Essalem, Sidi Boulbeba et Zrig) provoquant une interruption du trafic routier.
Certains manifestants ont également mis le feu au poste de police de Sidi Boulbeba, mais une intervention des agents de la protection civile a permis de circonscrire l’incendie.
D’autre part, des sit-inneurs poursuivent le blocage des entrées de la zone industrielle de Gabès. Certains ont même contraint les ouvriers du groupe chimique tunisien (GCT) de quitter leurs postes de travail. Le trafic ferroviaire (Gabès-Aouinett) est toujours interrompu.
Cette manifestation intervient en signe de protestation contre les résultats du concours du GCT, jugés « inéquitables vis-à-vis de la région qui subit la pollution provoquée par les usines du groupe ».
Publié par des ennemis de la révolution (Direct Info, 20 octobre 2012)
Toujours en rapport avec les résultats du concours de recrutement au sein du Groupement Chimique Tunisien, où 300 sur les quelques 600 admis seraient d’après les protestataires originaires d’El Hamma, localité d’origine de Rached Ghannouchi.
Publié par des ennemis de la révolution (Tunisie Numérique, 20 octobre 2012)
De violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre se sont déclenchés à Gabès lors de la soirée du samedi 20 octobre 2012.
Ces violences ont éclaté lorsqu’un groupe de détenus dans la prison civile ont incendié leur cellule, mais aucune perte humaine n’est à déplorer selon le correspondant de l’agence TAP.
La ville de Gabès connait depuis le 18 octobre une situation difficile. Des protestations violentes se sont déclenchés suite aux résultats des concours de recrutement du Groupe Chimique Tunisien (GCT). Des groupes de jeunes avaient bloqué les artères principales de la ville et avaient tenté d’incendier le poste de police de Sidi Boulbeba ce qui a valu l’intervention des forces de l’ordre à coup de gaz lacrymogène.
Les affrontements se sont répétées les nuits suivantes pour devenir de plus en plus violentes.
Publié par des ennemis de la révolution (Espace Manager, 21 octobre 2012)