Tunisie. Une simple rixe déclenche une vague de violences à Chebba
Dans la nuit du lundi à mardi, une simple rixe entre deux personnes à Chebba (Mahdia) a tourné à une rixe entre plusieurs groupes de citoyens. Bilan : des blessés, un poste de police incendié, et le local d’Ennahdha saccagé…
La rixe, qui a commencé tard dans la nuit, a duré jusqu’à l’aube aujourd’hui, rapporte Shems FM. Ces violences ont fait plusieurs blessés même du côté des agents de police. Les fauteurs de troubles ont mis le feu au poste de police et saccagé le local d’Ennahdha ainsi que le bureau des Recettes municipales.
Pour disperser la foule, il a fallu que les forces de l’ordre fassent usage du gaz lacrymogène.
Publié par des ennemis de la révolution (Kapitalis, 4 septembre 2012)
Chebba : Bataille rangée, mise à feu du poste de police, pillage des locaux d’Ennahdha et de la Recette municipale
La ville de Chebba, au gouvernorat de Mahdia, a connu une nuit de terreur et d’actes de violence commis le lundi soir, suite à une simple bagarre qui s’est déclenchée entre deux citoyens. Celui originaire de La Chebba, a été transporté à l’hôpital, tandis que l’autre rival étranger à la ville s’est rendu au poste de police pour s’y réfugier.
Poursuivant l’étranger, un groupe de citoyens a envahi le commissariat de police pour se venger de ce dernier. Les forces de sûreté n’ont pas pu éloigner l’individu, vu qu’elles ne disposaient pas de voiture de police.
Emportés par la colère et surtout l’envie de vengeance, les protestataires ont incendié froidement le Poste de police, puis sont allés piller le local du Mouvement Ennahdha ainsi que celui de la Recette municipale.
D’après une source sécuritaire, les forces de l’ordre ont usé de gaz lacrymogène pour disperser les rassemblements, alors que des citoyens, ainsi que plusieurs agents des forces de sûreté ont été blessés dans les évènements violents qui se sont prolongés jusqu’à l’aube.
Publié par des ennemis de la révolution (Tunivisions, 4 septembre 2012)
Incendie du poste de police de Chaba et dégâts dans les sièges d’Ennahdha, de la Banque agricole et des recettes financières après une nuit d’agitation
Des affrontements ont opposé, la nuit du lundi à mardi, des citoyens de la ville de Chaba du gouvernorat de Mehdia aux forces de l’ordre ayant conduit à l’incendie du poste de police de la ville, a rapporté le correspondant de TunisieNumerique sur place.
Tout a commencé par une bagarre entre trois jeunes au cours d’une soirée arrosée d’alcool. Deux de ces jeunes sont originaires de la ville de Chaba et le troisième est étranger à la cité. Ce dernier a, au cours de la bagarre assené un coup de couteau à l’un des deux jeunes avant de prendre la fuite et de se rendre volontairement au poste de police, craignant sans doute pour sa vie.
Lorsque la nouvelle de cette bagarre s’est rependue en ville, les citoyens ont commencé à se rassembler et se sont rendus au poste de police réclamant que le jeune homme qui s’est rendu leur soit remis ou bien qu’ils vont incendier le poste de police.
Une altercation s’est produite entre un policier et un citoyen durant laquelle le policier a poussé son interlocuteur. Cet incident a fait monter la tension, poussant les agents de l’ordre à faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Les habitants qui étaient venus au poste de police sur leurs motos les ont abandonnées lorsque la police a fait usage de lacrymogène.
Dans leur course-poursuite au bord de leur véhicule, les forces de l’ordre ont piétiné certaines motos ce qui a provoqué la colère des manifestants qui sont revenus à la charge et ont incendié le poste de police qui a été gravement endommagé.
Les manifestants s’en sont pris également à un bâtiment adjacent au poste de police qui abrite le siège de la Banque agricole dont ils ont brisé les vitres et détruit les enseignes tout comme le siège du parti du mouvement Ennahdha qui se trouve dans le même bâtiment que la Banque et dont les vitres et l’enseigne ont été dégradées.
Le bâtiment des recettes financières a subi des jets de pierres. Les affrontements se sont poursuivis jusqu’à une heure du matin.
Selon notre correspondant la tension est retombée et la ville s’est réveillée dans le calme et a repris son rythme de vie normal. Seuls quelques renforts de l’armée sont visibles dans la ville en vue de parer à toute éventualité.
Publié par des ennemis de la révolution (Tunisie Numérique, 4 septembre 2012)
Tunisie – Décès d’un jeune dans des affrontements avec les forces de l’ordre
Un jeune homme est décédé dans la matinée de ce mardi 4 septembre à Boumhel Bassatine dans des affrontements avec les forces de l’ordre.
« Le jeune homme est mort après avoir été atteint par une pierre au niveau de la tête, quand il essayait, avec d’autres jeunes de faire évader un individu arrêté au poste de police de Boumhal », selon Khaled Tarrouche, le porte parole du ministère de l’Intérieur
Suite à l’arrestation, par les forces de l’ordre, d’un individu recherché pour des délits divers, des habitants de Boumhel, dans la banlieue sud de Tunis, avaient décidé de bloquer la route principale tout en s’en prenant au poste de la garde nationale à coups de pierres.
La situation s’est vite tendue et s’en sont suivi des affrontements entre jeunes et forces de l’ordre qui ont du utiliser du gaz lacrymogène afin de disperser les assaillants.
Suite à cette confrontation, un jeune perd ainsi la vie. Du côté des forces de l’ordre, on dénombre un blessé grave.
Publié par des ennemis de la révolution (Espace Manager, 4 septembre 2012)
Un jeune décède à Boumhel après avoir été frappé par une pierre
Le porte-parole du ministère de l’intérieur a annoncé le décès d’un jeune, après avoir été frappé par une pierre à la tête.
Évoquant les détails de l’incident, le porte-parole a indiqué qu’une foule de jeunes s’est rassemblée devant le poste de police de Boumhel, banlieue sud de Tunis, pour essayer de faire échapper un jeune arrêté.
La victime a essayé de les dissuader, mais elle fut frappée par une pierre, après quoi elle a été transportée à l’hôpital où elle est décédée, selon la même source.
Publié par des ennemis de la révolution (Tunisie Numérique, 4 septembre 2012)