La dette ? Leurs dettes !
Partout en Europe les gouvernants expliquent que la dette augmente et que nous devons donc accepter l’austérité et des coupes sombres dans les budgets sociaux. Quel mépris pour des millions de chômeurs et de chômeuses, de travailleurs et de travailleuses pauvres, de retraitéEs dans la misère, d’ouvriers et d’ouvrières licenciéEs sur l’autel des dividendes versées aux actionnaires !
En Grèce, en Hongrie, en Espagne, au Portugal, en Italie et en France, les conditions de vie des populations se dégradent dramatiquement, semant la misère et faisant le lit des fascistes.
Le capitalisme, la cause de la crise
La dette est le résultat des politiques libérales qui ont asséché les caisses de l’État, l’amenant à emprunter pour faire semblant de pourvoir aux besoins sociaux.
Si les plans d’austérité se succèdent en France comme partout en Europe, c’est pour sauver le système capitalisme, sauvegarder le système capitalisme et augmenter les profits d’une minorité de riches qui contrôle l’économie et n’en non strictement rien à faire de nos conditions de vie et de l’état de la planète.
Les plans d’austérité sont illégitimes, refusons-les !
Tant qu’il y aura le capitalisme, il y aura des cises. Se tourner vers l’État pour réguler le capitalisme est illusoire tant sur le fait que le capitalisme ne se régule pas tant sur le fait que s’est oublié que c’est l’État qui organise les inégalités au service du capitalisme.
L’alternative dans les mois qui viennent est simple : soit nous laisser entraîner dans la faillite du capitalisme, soit nous organiser collectivement pour rompre avec le capitalisme pour rompre avec ce système. Nous devons construire dans l’unité à la base, une riposte sociale déterminée sans déléguer à d’autres la gestion de la lutte sociale et nous organiser collectivement.
Comment se donner des perspectives de changement de société pour rompre avec le capitalisme et l’État ? Comment faire barrage aux plans d’austérité ? Comment auto-organiser les luttes ? Comment repenser nos modes d’actions ?
À partir de la présentation et l’analyse de la situation en Grèce, venez débattre des perspectives de luttes :
Samedi 7 avril à 15h à la Plume Noire, 8 rue Diderot