En solidarité avec le soulèvement grec et avec la détermination de faire en sorte qu’il touche nos villes également, des anarchistes ont peint quelques messages tard dans la nuit dans les environs de Northcote, à Melbourne.
Sur la façade du bâtiment de la Fraternité Pankoaki (une assocation grecque nationaliste) a été inscrit : “Solidarité avec le soulèvement grec”.
Sur le mur à côté, se trouve un message concernant la situation en Australie : “Vengeance pour Terrence D. Briscoe, feu aux prisons”, une référence au décès récent de cet Aborigène, tabassé à mort par la police pendant sa détention en garde-à-vue dans l’État du Northern Territory.
Sur High Street, la principale rue qui traverse Northcote, les fenêtres de Byron Employment annoncent : “Derrière [avec] le mouvement, pas derrière le bureau”. Parce que nous voulons l’anarchie, pas l’esclavage ; nous voulons travailler au renversement du capitalisme, de l’esclavage et de l’élite riche ; nous voulons faire ce qui est nécessaire pour rester libres. Nous ne voulons pas être payé-e-s des miettes, enchaîné-e-s à des contrats qui permettent à des managers de nourrir à la petite cuillère les quelques riches privilégiés.
Aussi, bien que ceux-ci aient été effacés le matin suivant, des tags “Brûlons les banques” (au bas d’un des larges murs d’une école catholique), “Solidarité avec l’insurrection grecque”, “Brûlons le capitalisme” et “Détruisons le capitalisme” ont décoré les murs pendant la nuit.
Australie, nous t’exhortons – garde un œil sur la Grèce – rien n’est impossible – la révolution est parmi nous.
Nous sommes partout.
Traduit de l’anglais (Disaccords), 5 mars 2012.