(…) En réponse aux critiques adressées au gouvernement pour n’avoir pas appliqué la loi face aux sit-in [c’est-à-dire face aux mouvements de protestation en général, assis ou debout — ce que la mafia maoïste appelle, en Chine, des « incidents de masse »], M. Jebali a expliqué [lors d’un discours à l’Assemblée constituante] : « Si on appliquait la loi on serait accusé de retour à la dictature et si on évitait ce choix on serait accusé de laxisme ». Il s’agit là « d’une équation difficile » à laquelle le gouvernement provisoire aimerait trouver une solution, a-t-il dit. (…) Pour ce qui est de la situation sécuritaire dans le pays, M. Jebali a cité un bilan des mouvements de protestation faisant état pour l’année 2011 de 16.273 sit-in. Depuis le mois de janvier, on a enregistré un millier de sit-in et de mouvements de protestation. (…)
Leur presse (TAP, 24 janvier 2011)