Contre la répression policière
Depuis 2 ans, à Nancy, des militant-e-s d’extrême gauche prenant part aux diverses luttes sociales sont les victimes d’une répression policière de plus en plus accrue. Entre les nombreuses convocations parfois officielles souvent officieuses de militant-e-s voire de leurs proches, les coups de pressions tant physiques que psychologiques visant des personnes isolées dans la rue, ou pendant les manifestations, les contrôles d’identité quasi systématiques, les moyens de contrôle se multiplient…
De plus en plus les forces de l’ordre répriment l’engagement politique et s’apparentent à une police politique. L’année 2012 s’ouvre sur une série de procès à venir, qui sont autant de coups portés au milieu militant nancéen.
Dernier exemple en date, l’intrusion par la force de policiers chez des militant-e-s, la semaine dernière. Ils sont entrés l’arme au poing, après avoir défoncé la porte d’entrée. Ils ont frappé puis menacé d’un pistolet sur la tempe un individu n’opposant aucune résistance et dont le seul tort est d’avoir été présent à ce moment-là. Justifiant leur intervention abusive par la recherche d’une personne non domiciliée à cette adresse, et qui surtout n’était même pas présente.
Aujourd’hui à Nancy, la répression se concentre sur quelques militant-e-s, revêtant ainsi un caractère personnel et arbitraire.
Tandis qu’à l’échelle nationale, en cette période de crise économique et sociale aigüe, les forces de l’ordre répriment et stigmatisent en toute impunité les catégories sociales les plus défavorisés.
Pour dénoncer, condamner et combattre les violences policières :
MANIFESTATION LE SAMEDI 3 MARS 15H, PLACE STANISLAS
Liste de discussion du réseau Résistons Ensemble, 5 février 2012.