Procès Ajimi : sit-in dans les rues de Grasse
Une quarantaine de personnes, principalement des proches de la famille et différents membres des comités de soutien, ont défilé du Palais de justice de Grasse jusqu’au Cours Honoré-Cresp en marge du procès Ajimi.
Avec différentes banderoles (« Pas de justice, pas de paix », entre autres) et slogans (« Police partout, justice nulle part »), le cortège a déambulé, dans le calme, dans les rues de la ville pour exprimer leur colère, avant de s’arrêter sur le Cours Honoré-Cresp où un sit-in est organisé jusqu’à la fin du procès.
Leur presse (NiceMatin.com), 19 janvier 2012.
Grasse : la famille Ajimi, choquée, boycotte l’audience
La famille d’Hakim Ajimi a décidé de boycotter le dernier jour du procès des sept policiers impliqués dans la mort par asphyxie du jeune homme lors d’une interpellation violente en 2008. Les proches du jeune homme, choqués par les peines de prison « avec sursis » requises la veille, étaient arrivée en groupe dans la salle jeudi matin, cinq minutes après le début des plaidoiries des avocats des policiers.
(…)
Après dix minutes de présence, Ekram, la sœur de la victime, se lève brusquement et quitte la salle, suivie silencieusement par toute la famille et leurs sympathisants présents dans le public.
À la sortie, la douleur et la colère éclatent : « Justice nulle part, police partout ! », crie la famille.
« Je n’ai pas envie d’écouter leurs mensonges. Maintenant c’est assez parce que les faits sont là, les experts ont parlé, l’autopsie a parlé, les témoins ont parlé. C’est une mascarade », a commenté calmement le père Boubaker Ajimi, qui s’est battu pendant quatre ans pour un procès.
« Le procureur veut passer pour celui qui n’accepte pas le comportement des policiers. C’est de l’irresponsabilité. À la fin, il les regarde et puis il demande des peines complètement minimes », s’est insurgé le bouillant [sic] Walid Klai, porte-parole de la famille.
(…)
Soutenue par une quarantaine de personnes, la famille est partie loin du tribunal, marcher dans les rues de Grasse derrière des banderoles demandant « Justice pour Hakim » ou disant encore « Pas de justice, pas de paix ».
(…)
Leur presse (RTL.fr), 19 janvier 2012.