Déclaration de guerre du Mali au peuple de l’Azawad
Le régime actuel du président malien Amadou Toumani Touré a choisi désormais de déployer massivement son armée soutenue par des milices locales dans l’AZAWAD.
Le Peuple de l’AZAWAD, a toujours affirmé, en dépit des souffrances incommensurables endurées, depuis 1960, date à laquelle le sort de celui-ci a été injustement, placé entre les mains du MALI, son choix du dialogue plutôt que de la violence.
Ce principe, maintes fois réitéré a été concrétisé par l’acceptation de tous les appels au dialogue depuis 1991 et le respect des accords de paix signés avec le MALI et que ce dernier s’est toujours employé à saborder et à manipuler.
À présent, le président Amadou Toumani Touré dévoile sans ambages sa préférence pour la confrontation violente au détriment du dialogue politique. La finalité de cette option consiste à instaurerle chaos afin qu’il puisse se maintenir au pouvoir en prétextant face à l’instabilité, il est impossible d’organiser des élections… donc, il reste.
L’État malien qui, durant toutes ces années, a déploré le manque de moyens pour faire face à une poignée d’hommes terroristes (AQMI), opérant en toute quiétude sur un territoire supposé l’appartenir, se discrédite et démontre au grand jour sa complicité avec ces derniers et sa trahison vis-à-vis des États du champ dans le cadre de la lutte anti terroriste au Sahel. Ce même État malien, déploie aujourd’hui des moyens colossaux issus des pauvres contribuables maliens et de la communauté internationale pour mater un Peuple d’autochtones dont le seul tort est de revendiquer sa liberté.
Face à une telle attitude irresponsable devant le Peuple Malien, le Peuple de l’AZAWAD prend à témoin les États de la sous région, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne, la Ligue Arabe, le conseil de sécurité des Nations Unies, l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord et le reste de la communauté internationale, que seul le président Amadou Toumani Touré et les milices locales à sa botte assumeront la lourde responsabilité du déclenchement d’une conflagration violente dans l’AZAWAD.
Alors, le Peuple de L’AZAWAD usera du droit de légitime défense face à cette invasion militaire.
Fermement convaincu de la justesse et de la légitimité de notre combat, nous continuerons à privilégier les voies et moyens pacifiques pour accéder à la liberté, à la justice et à la dignité humaine confisquées depuis plus de cinquante ans par les régimes successifs du MALI.
12 janvier 2012
LE MNLA