Mbuji-Mayi : Colère des travailleurs de la Miba
Mbuji-Mayi (République Démocratique du Congo) : Les agents de la Minière de Bakwanga (Miba) ont entamé une grève sèche ce jeudi 5 janvier. Ils ont barricadé toutes les voies d’accès au polygone, lieu de production de diamant. Ils réclament le paiement de cinq mois d’arriéré de salaire. Les grévistes en colère s’en prennent à tous ceux qui ne respectent pas le mot d’ordre, a constaté un reporter de Radio Okapi.
Dans la matinée, ils ont empêché les chefs de sécurité d’accéder au polygone.
Un véhicule de la Miba, bloqué par les contestataires à l’entrée de la concession de la société, a forcé le passage, percutant un agent, qui a été admis à l’hôpital.
Furieux « d’avoir passé les fêtes de fin d’année sans sou », ils ont aussi jeté des pierres sur un bus de l’entreprise transportant des travailleurs du service de production.
La police est intervenue en tirant des coups de feu en l’air pour disperser les travailleurs.
Un enfant d’une dizaine d’années aurait reçu une balle perdue dans la cité Miba.
Le mercredi 4 janvier, un chef de service a échappé à un lynchage de ces grévistes.
Depuis trois jours, plusieurs travailleurs de la société se massent devant le bureau de département du personnel, lieu de la paie, pour exiger le versement de leurs arriérés de salaire ainsi que la démission de l’actuel comité de gestion.
« Cette fois-ci ça sera une grève très sauvage », a déclaré un agent qui se dit fatigué des promesses de paie données par la Direction générale de la Miba.
Des sources proches de la direction de l’entreprise annoncent une réunion avec la délégation syndicale le vendredi 6 janvier.
Leur presse (Radio Okapi), 5 janvier 2012.
Radio okapi j’ai eu l’occasion de vérifier une fois déjà que les informations diffusées n’étaient pas forcément vérifiées et comme pas mal de presses du coup ils racontent parfois des conneries. Ce qui est particulièrement représentatif de la mauvaise foi c’est que pris la main dans le sac, ils te toisent et vont jusqu’à mettre en doute tes paroles, s’enfoncer dans l’erreur. Enfin c’était une fois un de leurs journalistes, c’est pas forcément systématique évidemment… Mais bon des détails comme ça, ça reste 😉
merci pour cette information (au juralib) comme bien souvent dans le 1000.